Une très mauvaise affaire pour Verizon
Pixabay/Simon
Alors que les deux géants avaient connu leur heure de gloire entre la fin des années 90 et le début des années 2000, surtout Yahoo qui avait atteint une capitalisation record de plus de 100 milliards de dollars le 3 janvier 2000, l’explosion de la bulle Internet les avait frappés de plein fouet. Le changement du panorama des entreprises du secteur aussi. Au point qu’en 2015, AOL était rachetée par Verizon pour 4,4 milliards de dollars et l’année suivante le même opérateur rachetait Yahoo pour un peu moins de 5 milliards de dollars.
Avec environ 9 milliards de dollars dépensés, Verizon pensait faire une bonne affaire, Yahoo bénéficiant encore d’une popularité importante aux États-Unis, surtout au niveau de son service de messagerie électronique Yahoo Mail. Mais les deux groupes n’ont pas su rebondir, et la chute a continué.
Avec environ 9 milliards de dollars dépensés, Verizon pensait faire une bonne affaire, Yahoo bénéficiant encore d’une popularité importante aux États-Unis, surtout au niveau de son service de messagerie électronique Yahoo Mail. Mais les deux groupes n’ont pas su rebondir, et la chute a continué.
Le fonds d’investissement Apollo récupère les deux entreprises
Yahoo avait en outre été victime d’un des plus importants piratages de l’histoire, avec près de 500 millions de mails concernés, en 2016, qui a miné la confiance des utilisateurs… et annonçait peu après la découverte d’un autre piratage, plus ancien mais encore plus important : l’ensemble de ses comptes.
Difficile pour le groupe de se relever. Verizon a donc annoncé se séparer des deux entités au profit du fonds d’investissement Apollo Capital Management pour près de la moitié de la valeur des rachats : 4,25 milliards de dollars en liquide et 750 millions de dollars en titres préférentiels. L’opérateur Verizon conserve toutefois 10% du capital de la nouvelle entité créée de la fusion des deux entreprises à la suite de la cession et appelée tout simplement Yahoo.
Difficile pour le groupe de se relever. Verizon a donc annoncé se séparer des deux entités au profit du fonds d’investissement Apollo Capital Management pour près de la moitié de la valeur des rachats : 4,25 milliards de dollars en liquide et 750 millions de dollars en titres préférentiels. L’opérateur Verizon conserve toutefois 10% du capital de la nouvelle entité créée de la fusion des deux entreprises à la suite de la cession et appelée tout simplement Yahoo.