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Christine Lagarde ne ferme pas la porte à une monnaie numérique européenne. « L'Eurosystème n'a pas encore pris de décision sur l'introduction d'un euro numérique. Mais, comme de nombreuses autres Banques centrales dans le monde, nous étudions les avantages, les risques et les défis opérationnels d'une telle décision » a déclaré la présidente de la BCE lors d’une conférence de presse.
Les conclusions d’un groupe de travail constitué à ce sujet sont attendues dans les prochaines semaines. Puis une consultation publique serait organisée avant d’envisager un lancement officiel. Autant dire qu’il va se passer encore un bon moment avant que ce soit une réalité.
Il faudrait être aveugle pour ne pas voir dans l’engouement certaine autour des monnaies virtuelles – Bitcoin en tête – le signe d’une demande croissante des citoyens dans le domaine. Or face aux risques d’une monnaie non encadrée, les banques centrales sont tentées de lancer leur propre devise virtuelle pour mieux la piloter. Une décision qui permettrait de séparer des monnaies en circulation les investisseurs et utilisateurs honnêtes de ceux qui s’en servent pour des opérations illégales plus difficiles à tracer.
« Parmi ces risques, elle a cité entre autres la possibilité de pannes chez les fournisseurs de cartes de paiement comme celle qui a touché des millions d'Européens au cours de l'été 2018 ; ou l'abus de position dominante possible de la part de certains groupes privés, ou encore la difficulté accrue de la lutte contre les activités illicites. En cas d'introduction d'un euro numérique, il faudra veiller au maintien de l'accès à la monnaie de la Banque centrale, a averti Christine Lagarde. « Un euro numérique, en tout état de cause, serait un complément et non un substitut aux espèces », a-t-elle souligné, ajoutant que la BCE devrait aussi veiller à contenir les risques concernant le rôle du secteur bancaire dans le financement de l'économie » rapporte Le Figaro.
Les conclusions d’un groupe de travail constitué à ce sujet sont attendues dans les prochaines semaines. Puis une consultation publique serait organisée avant d’envisager un lancement officiel. Autant dire qu’il va se passer encore un bon moment avant que ce soit une réalité.
Il faudrait être aveugle pour ne pas voir dans l’engouement certaine autour des monnaies virtuelles – Bitcoin en tête – le signe d’une demande croissante des citoyens dans le domaine. Or face aux risques d’une monnaie non encadrée, les banques centrales sont tentées de lancer leur propre devise virtuelle pour mieux la piloter. Une décision qui permettrait de séparer des monnaies en circulation les investisseurs et utilisateurs honnêtes de ceux qui s’en servent pour des opérations illégales plus difficiles à tracer.
« Parmi ces risques, elle a cité entre autres la possibilité de pannes chez les fournisseurs de cartes de paiement comme celle qui a touché des millions d'Européens au cours de l'été 2018 ; ou l'abus de position dominante possible de la part de certains groupes privés, ou encore la difficulté accrue de la lutte contre les activités illicites. En cas d'introduction d'un euro numérique, il faudra veiller au maintien de l'accès à la monnaie de la Banque centrale, a averti Christine Lagarde. « Un euro numérique, en tout état de cause, serait un complément et non un substitut aux espèces », a-t-elle souligné, ajoutant que la BCE devrait aussi veiller à contenir les risques concernant le rôle du secteur bancaire dans le financement de l'économie » rapporte Le Figaro.