Creative Commons - Pixabay
« Depuis un peu plus de quatre mois, des centaines d’agences de proximité, maillons essentiels de la vie locale, situées en bas d’immeubles, à des coins de rues, dans les centres villes ont été prises pour cibles, vandalisées, pillées, incendiées et nos conseillers bancaires physiquement menacés. Nous ne pouvons pas tolérer, comme nous l’avons dit aux côtés des syndicats il y a une semaine, que soit mise en danger la vie de nos conseillers et de nos clients » avancent les six banques qui ont signé une tribune dans Le Monde .
Les établissements bancaires dénoncent les violences dont leurs bâtiments sont victimes depuis le début du mouvement des gilets jaunes. « Nous pensons qu’il est temps, pour tous, de condamner les actes commis à l’encontre des banques et de rappeler que la banque française a un visage, elle en a même 366 200. Des visages de femmes et d’hommes qui travaillent dans les réseaux bancaires partout en France, au sein de plus de 37 000 agences et qui sont chaque jour au service de l’économie locale et nationale » lit-on plus loin.
Alors que durant les violences en marge des manifestations, les banques sont attaquées pour ce qu’elles représentent symboliquement, le texte cherche à souligner l’absurdité des dégradations matérielles : « Le visage de la banque française, c’est celui du chargé d’accueil qui oriente chacun des clients entrant dans l’agence, celui de la conseillère clientèle qui échange sur un projet immobilier ou une création d’entreprise. C’est une voix également, qui conseille par téléphone, alerte d’un mouvement suspect sur un compte, ou simplement propose un rendez-vous. S’attaquer à une agence bancaire, c’est s’attaquer à un service de proximité, pénaliser des clients particuliers, commerçants, entrepreneurs, entreprises, de toutes conditions, de tous milieux et freiner les projets sans lesquels la population d’un territoire ne peut se projeter à long terme. Et contrairement aux idées reçues, le visage de la banque française est salué par les Français eux-mêmes. Ils sont 73 % à dire qu’ils sont satisfaits de leur conseiller, 82 % à déclarer qu’ils ont une bonne image de leur banque (baromètre BVA novembre 2018 sur l’image des banques), et ce durant le mouvement des « gilets jaunes ». »
Lire en intégralité la tribune sur le site du journal Le Monde
Les établissements bancaires dénoncent les violences dont leurs bâtiments sont victimes depuis le début du mouvement des gilets jaunes. « Nous pensons qu’il est temps, pour tous, de condamner les actes commis à l’encontre des banques et de rappeler que la banque française a un visage, elle en a même 366 200. Des visages de femmes et d’hommes qui travaillent dans les réseaux bancaires partout en France, au sein de plus de 37 000 agences et qui sont chaque jour au service de l’économie locale et nationale » lit-on plus loin.
Alors que durant les violences en marge des manifestations, les banques sont attaquées pour ce qu’elles représentent symboliquement, le texte cherche à souligner l’absurdité des dégradations matérielles : « Le visage de la banque française, c’est celui du chargé d’accueil qui oriente chacun des clients entrant dans l’agence, celui de la conseillère clientèle qui échange sur un projet immobilier ou une création d’entreprise. C’est une voix également, qui conseille par téléphone, alerte d’un mouvement suspect sur un compte, ou simplement propose un rendez-vous. S’attaquer à une agence bancaire, c’est s’attaquer à un service de proximité, pénaliser des clients particuliers, commerçants, entrepreneurs, entreprises, de toutes conditions, de tous milieux et freiner les projets sans lesquels la population d’un territoire ne peut se projeter à long terme. Et contrairement aux idées reçues, le visage de la banque française est salué par les Français eux-mêmes. Ils sont 73 % à dire qu’ils sont satisfaits de leur conseiller, 82 % à déclarer qu’ils ont une bonne image de leur banque (baromètre BVA novembre 2018 sur l’image des banques), et ce durant le mouvement des « gilets jaunes ». »
Lire en intégralité la tribune sur le site du journal Le Monde