Ce n’est pas vraiment une surprise. C’est un fait attendu : au Salon automobile de Genève qui ouvre ses portes aujourd’hui, la montée en flèche des véhicules autonomes et connectés, notamment en Europe, devrait se confirmer. Une tendance de fond qui montre que « l'industrie automobile a bien pris le virage de la voiture autonome et connectée », explique le JDD.
La tendance ne fait aucun doute. En revanche, la réglementation va moins vite que les avancées technologiques des constructeurs. Il va donc falloir qu’elle suive, et s’adapte à cette nouvelle façon de conduire. Sans les mains dans un premier temps, bientôt sans les yeux, et au final, sans conducteur. Dans la pratique, les constructeurs ont déjà des modèle prêts ou quasi prêts, mais la réglementation qui comprend nouveaux permis et code de la route, ne sera effective qu'en 2020. D’où un certain décalage entre les prouesses technologiques et les lourdeurs administratives. Question réglementation, en revanche, les Etats-Unis sont en avance sur les Européens.
Dans la plupart des cas, les modèles hauts de gamme qui vont être présentés à Genève, jouent la surenchère dans le registre des technologies embarquées. En priorité : adaptateur de vitesse et contrôle de trajectoire. Mais aussi capteurs, systèmes de garage automatique, notamment fabriqués par Valeo, vitesse qui « s’adapte en fonction des panneaux de signalisation », « assistant bouchons » qui gère la conduite dans les embouteillages, volant intelligent qui « maintient seul la trajectoire, même à plus de 100 km/h », créneaux assurés même sans conducteur… Et bien d’autres options encore, pour les modèles premium dont le prix est supérieur à 60 000 euros.
Autre bémol, la navigation embarquée et la cartographie. Il s’agit de mettre au point des « cartes de très haute définition. » Aujourd'hui, cela « reste la brique manquante du dispositif de pilotage automatique. Les informations des satellites, inopérants dans les tunnels, les sous-sols, les zones montagneuses ou urbaines, ne sont pas assez fiables », précise le Journal du dimanche. Pour les constructeurs, l’enjeu est de taille : empêcher Google et Apple de prendre « le contrôle de la voiture autonome en imposant leurs systèmes d'exploitation. »
Dans tous les cas, cela ne fait aucun doute, la voiture intelligente devrait être sacrée à Genève. Au-delà des technologies innovantes, elle va également marquer un pas dans les habitudes de consommation : « partout dans le monde, les rapports du consommateur à l'automobile sont en train de changer », peut-on lire dans le JDD. Et c’est vrai. En premier lieu, on verra la généralisation de l’usage, au détriment de la possession. À l’avenir, on imagine des parcs ou des « flottes de véhicules en libre-service », bien plus que des particuliers achetant une voiture neuve. L’autopartage : c’est aussi la grande leçon sociétale à retenir de la mise en service des véhicules autonomes.
La tendance ne fait aucun doute. En revanche, la réglementation va moins vite que les avancées technologiques des constructeurs. Il va donc falloir qu’elle suive, et s’adapte à cette nouvelle façon de conduire. Sans les mains dans un premier temps, bientôt sans les yeux, et au final, sans conducteur. Dans la pratique, les constructeurs ont déjà des modèle prêts ou quasi prêts, mais la réglementation qui comprend nouveaux permis et code de la route, ne sera effective qu'en 2020. D’où un certain décalage entre les prouesses technologiques et les lourdeurs administratives. Question réglementation, en revanche, les Etats-Unis sont en avance sur les Européens.
Dans la plupart des cas, les modèles hauts de gamme qui vont être présentés à Genève, jouent la surenchère dans le registre des technologies embarquées. En priorité : adaptateur de vitesse et contrôle de trajectoire. Mais aussi capteurs, systèmes de garage automatique, notamment fabriqués par Valeo, vitesse qui « s’adapte en fonction des panneaux de signalisation », « assistant bouchons » qui gère la conduite dans les embouteillages, volant intelligent qui « maintient seul la trajectoire, même à plus de 100 km/h », créneaux assurés même sans conducteur… Et bien d’autres options encore, pour les modèles premium dont le prix est supérieur à 60 000 euros.
Autre bémol, la navigation embarquée et la cartographie. Il s’agit de mettre au point des « cartes de très haute définition. » Aujourd'hui, cela « reste la brique manquante du dispositif de pilotage automatique. Les informations des satellites, inopérants dans les tunnels, les sous-sols, les zones montagneuses ou urbaines, ne sont pas assez fiables », précise le Journal du dimanche. Pour les constructeurs, l’enjeu est de taille : empêcher Google et Apple de prendre « le contrôle de la voiture autonome en imposant leurs systèmes d'exploitation. »
Dans tous les cas, cela ne fait aucun doute, la voiture intelligente devrait être sacrée à Genève. Au-delà des technologies innovantes, elle va également marquer un pas dans les habitudes de consommation : « partout dans le monde, les rapports du consommateur à l'automobile sont en train de changer », peut-on lire dans le JDD. Et c’est vrai. En premier lieu, on verra la généralisation de l’usage, au détriment de la possession. À l’avenir, on imagine des parcs ou des « flottes de véhicules en libre-service », bien plus que des particuliers achetant une voiture neuve. L’autopartage : c’est aussi la grande leçon sociétale à retenir de la mise en service des véhicules autonomes.