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Le tabou a finalement été rompu. Alors que l’enlisement et l’échec saoudien au Yémen ne devaient jamais être abordé, le pays a finalement opté pour la voie diplomatique. Un accord a été signé à Ryad entre les belligérants et prévoit les conditions du partage du pouvoir. « L’accord met théoriquement fin au conflit entre le gouvernement soutenu par Riyad et les séparatistes du Conseil de transition du sud (CTS), appuyé par les Émirats arabes unis, partenaires de l’Arabie dans la coalition internationale à laquelle participent les États-Unis et la France contre les insurgés Houthistes, soutenus par l’Iran » résume Le Figaro.
Ce n’est vraiment pas une victoire pour le prince héritier Mohammed Ben Salman. Alors que son pays a mis toute sa puissance politique, militaire et diplomatique, c’est une fois de plus un proxy de la puissance iranienne qui va ressortir grandit de cette guerre. « Aucune disposition de l’accord n’a été rendue publique, mais selon l’agence Reuters qui a consulté le texte, il prévoit un remaniement du gouvernement pour y intégrer des représentants du CTS et l’intégration de dizaines de milliers de combattants séparatistes dans les rangs loyalistes, sous la tutelle des ministères de la Défense et de l’Intérieur. L’accord prévoit la formation sous trente jours d’un nouveau gouvernement, limité à 24 ministres, avec un nombre paritaire de représentants du Sud et du Nord. Il stipule également que le CTS sera intégré à toute négociation politique en vue de mettre fin au conflit, une revendication de leur parrain émirien, dont les forces ont quitté le port d’Aden, le mois dernier pour faciliter la conclusion des négociations » ajoute le quotidien français.
C’est de toute façon une bonne nouvelle pour ce pays qui est ravagé par la guerre depuis près de cinq ans. Intransigeante jusqu’ici, l’Arabie Saoudite semble avoir changé de position quand la guerre s’est finalement invitée chez elle avec des attaques de missiles sur son territoire.
Ce n’est vraiment pas une victoire pour le prince héritier Mohammed Ben Salman. Alors que son pays a mis toute sa puissance politique, militaire et diplomatique, c’est une fois de plus un proxy de la puissance iranienne qui va ressortir grandit de cette guerre. « Aucune disposition de l’accord n’a été rendue publique, mais selon l’agence Reuters qui a consulté le texte, il prévoit un remaniement du gouvernement pour y intégrer des représentants du CTS et l’intégration de dizaines de milliers de combattants séparatistes dans les rangs loyalistes, sous la tutelle des ministères de la Défense et de l’Intérieur. L’accord prévoit la formation sous trente jours d’un nouveau gouvernement, limité à 24 ministres, avec un nombre paritaire de représentants du Sud et du Nord. Il stipule également que le CTS sera intégré à toute négociation politique en vue de mettre fin au conflit, une revendication de leur parrain émirien, dont les forces ont quitté le port d’Aden, le mois dernier pour faciliter la conclusion des négociations » ajoute le quotidien français.
C’est de toute façon une bonne nouvelle pour ce pays qui est ravagé par la guerre depuis près de cinq ans. Intransigeante jusqu’ici, l’Arabie Saoudite semble avoir changé de position quand la guerre s’est finalement invitée chez elle avec des attaques de missiles sur son territoire.