Mort à 56 ans en 1827, l’état de santé de Ludwig van Beethoven est un de ses mythes historiques débattus par nombre de biographes. Sauf que grâce aux études d’ADN on peut désormais avoir quelques réponses. « Outre sa célèbre surdité, qui a débuté vers l’âge de 28 ans pour devenir totale entre 45 et 48 ans, le compositeur se plaignait régulièrement de douleurs abdominales et souffrait de troubles dépressifs. Près de deux siècles après sa disparition prématurée à l’âge de 56 ans, les causes de la surdité de Beethoven et celles de sa mort font toujours débat. Bien des hypothèses ont été avancées : cirrhose hépatique, syphilis, hépatite aiguë, maladie de Paget (une pathologie osseuse qui entraîne notamment des déformations du crâne)… Sans compter son penchant immodéré pour le vin et une possible intoxication chronique au plomb, ou saturnisme, en lien peut-être avec cet alcoolisme. Le vin bon marché de l’époque, en effet, était souvent coupé de plomb pour lui conférer une saveur sucrée – or, Beethoven appréciait particulièrement les vins de Hongrie, souvent frelatés », relève Le Monde.
Des chercheurs ont publié dans Current Biology leurs études de huit mèches dont cinq exploitables. « La « mèche de Hiller », en particulier, prétendument prélevée sur le lit de mort de Beethoven par un jeune admirateur puis passée de main en main, appartenait en réalité à une femme. Ce qui invalide les conclusions d’une étude qui y avait décelé, en 2000, des teneurs en plomb cent fois plus élevées que la normale, qui auraient pu expliquer la surdité de l’artiste. Alcool, risque héréditaire et infection par le virus de l’hépatite B : il est « très probable » que ce qui a tué Beethoven soit « une combinaison de ces trois facteurs », selon Tristan Begg, de l’université de Cambridge. Dans la nouvelle étude, les auteurs n’ont pas mesuré la teneur en plomb des cinq mèches authentifiées. « Mais nous recommandons que l’hypothèse du saturnisme de Beethoven soit réévaluée sur des tissus authentifiés par la génomique », relève Tristan Begg, de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), principal auteur de la nouvelle étude » ajoute le quotidien.
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Des chercheurs ont publié dans Current Biology leurs études de huit mèches dont cinq exploitables. « La « mèche de Hiller », en particulier, prétendument prélevée sur le lit de mort de Beethoven par un jeune admirateur puis passée de main en main, appartenait en réalité à une femme. Ce qui invalide les conclusions d’une étude qui y avait décelé, en 2000, des teneurs en plomb cent fois plus élevées que la normale, qui auraient pu expliquer la surdité de l’artiste. Alcool, risque héréditaire et infection par le virus de l’hépatite B : il est « très probable » que ce qui a tué Beethoven soit « une combinaison de ces trois facteurs », selon Tristan Begg, de l’université de Cambridge. Dans la nouvelle étude, les auteurs n’ont pas mesuré la teneur en plomb des cinq mèches authentifiées. « Mais nous recommandons que l’hypothèse du saturnisme de Beethoven soit réévaluée sur des tissus authentifiés par la génomique », relève Tristan Begg, de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), principal auteur de la nouvelle étude » ajoute le quotidien.
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