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L’assassinat du président Jovenel Moïse n’a pas encore dévoilé tous ses secrets. Et ce même si plusieurs des attaquants de son domicile dans la nuit du 6 au 7 juillet ont été arrêtés. Au total vingt-huit personnes constituaient le commando qui a attaqué le chef d’Etat. Et si plusieurs personnes ont été arrêtées, les forces de police ont rapidement fait état de mercenaires. « «Les armes et les matériels utilisés par les assaillants ont été récupérés», a ajouté Léon Charles, affichant sa détermination à retrouver les huit personnes encore en fuite. Lors de la conférence de presse, plusieurs suspects ont été alignés contre un mur afin de les montrer aux médias, des passeports colombiens et des armes étant disposés sur une table. « Nous avons déjà en main les auteurs physiques et nous sommes à la recherche des auteurs intellectuels », avait affirmé plus tôt M. Charles. Le ministre colombien de la Défense Diego Molano a précisé depuis Bogota qu'au moins six des mercenaires soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat seraient « d'anciens membres de l'armée ». Selon l'ambassadeur haïtien aux États-Unis, le commando était composé de tueurs à gages « professionnels » s'étant fait passer pour des responsables de l'agence américaine antidrogue » détaille un article du Figaro .
Étant donné la gravité des faits et le caractère international du commando, les propositions d’aides se sont multipliées. Tandis qu’en parallèle de ces recherches de commanditaires, l’enquête locale cherche à déterminer si les membres de la sécurité du président ont été complices ou portent une quelconque responsabilité. « Je n'ai constaté aucun policier victime, sinon le président et son épouse. Si vous êtes responsables de la sécurité du président, où étiez-vous ? Qu'avez-vous fait pour éviter ce sort au président ?», s’est interrogé un commissaire de la capitale.
Étant donné la gravité des faits et le caractère international du commando, les propositions d’aides se sont multipliées. Tandis qu’en parallèle de ces recherches de commanditaires, l’enquête locale cherche à déterminer si les membres de la sécurité du président ont été complices ou portent une quelconque responsabilité. « Je n'ai constaté aucun policier victime, sinon le président et son épouse. Si vous êtes responsables de la sécurité du président, où étiez-vous ? Qu'avez-vous fait pour éviter ce sort au président ?», s’est interrogé un commissaire de la capitale.