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Pour dix euros vous pouvez jouer au nouveau Mario. Pas cher à première vue, sauf qu’il s’agit d’un jeu pour mobile. L’opération est inédite pour Nitendo qui explore une nouvelle forme de développement, bien consciente que les téléphones intelligents ont révolutionner le rapport quotidien aux jeux vidéo. « Si chez Nintendo, on se refuse à prononcer le mot qui risquerait de confiner le jeu au rang d’aimable copie, Super Mario Run est ni plus ni moins qu’un « runner ». Un genre de jeu popularisé il y a déjà sept ans par Canabalt, et dans lequel le joueur a la charge de faire survivre le plus longtemps possible un personnage qui court automatiquement vers la droite. La seule interaction possible : une pression sur l’écran du smartphone, plus ou moins longue, déclenchant un saut, plus ou moins haut » explique la rubrique Pixels du journal Le Monde, qui a testé me jeu.
Le véritable suspense est sur la capacité du groupe à convaincre les joueurs sur téléphone que débourser cette somme pour un jeu mobile. Après la version gratuite qui donne accès à trois niveaux, il faut payer pour profiter de tout le jeu. « Un prix qui peut sembler prohibitif sur iPhone ou iPad : il faut dire que l’exercice est délicat pour Nintendo, qui n’a aucun intérêt à brader sa mascotte et sa marque la plus connue. Mais qui risque aussi d’avoir du mal à séduire le grand public aussi facilement qu’avec un jeu gratuit comme, au hasard, Pokémon Go » estime Pixels.
Il faut cependant être honnête, alors que la gratuité de Pokemon Go avait fait se poser beaucoup de questions sur les motivations de la société mère, le prix de ce jeu démontre qu’on est en face d’une logique marchande classique. Reste à voir si le prestige Nitendo suffira à faire franchir le pas à un nombre conséquent de joueurs.
Le véritable suspense est sur la capacité du groupe à convaincre les joueurs sur téléphone que débourser cette somme pour un jeu mobile. Après la version gratuite qui donne accès à trois niveaux, il faut payer pour profiter de tout le jeu. « Un prix qui peut sembler prohibitif sur iPhone ou iPad : il faut dire que l’exercice est délicat pour Nintendo, qui n’a aucun intérêt à brader sa mascotte et sa marque la plus connue. Mais qui risque aussi d’avoir du mal à séduire le grand public aussi facilement qu’avec un jeu gratuit comme, au hasard, Pokémon Go » estime Pixels.
Il faut cependant être honnête, alors que la gratuité de Pokemon Go avait fait se poser beaucoup de questions sur les motivations de la société mère, le prix de ce jeu démontre qu’on est en face d’une logique marchande classique. Reste à voir si le prestige Nitendo suffira à faire franchir le pas à un nombre conséquent de joueurs.