​Depuis l’élection de Trump, « 1884 » d’Orwell bat des records



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur



26 Janvier 2017

Depuis l’élection en novembre du milliardaire fantasque Donal Trump le roman d’anticipation « 1984 » d’Orwell bat tous les records de ventes. Ce grand classique littéraire démontre une fois de plus sa capacité à fasciner et une satire sociale toujours plus d’actualité.


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Orwell est toujours d’actualité. Le génie littéraire de l’auteur est chaque année plus perceptible tant il continue de fasciner avec un livre publié en 1949. L’élection de Donald Trump et surtout la crainte de beaucoup d’américains qui ne l’ont pas élu démontre une fois de plus que « 1984 » est beaucoup plus qu’un roman.
 
Depuis l’élection du 46ème président des Etats-Unis, 47 000 exemplaires de ce livre se sont écoulés le classant en tête des ventes sur la plateforme Amazon. Des chiffres impressionnants qui posse la maison d’édition à réimprimer 75 000 exemplaires en janvier. « Les internautes américains se l'arrachent. Ce lundi, le roman d'anticipation a même fait son entrée sur la page « best-sellers» du site de e-commerce. D'abord en septième position, il est désormais en première place de ce classement » raconte CNN précise également qu'une hausse des ventes avait également été constatée en 2013 lorsque Edward Snowden, informaticien et ancien employé de la National Security Agency (NSA) a révélé plusieurs programmes de surveillance de masse, aux États-Unis et en Grande-Bretagne » rapporte Le Figaro.
 
Surveillance de masse, propagande, liberté d’expression bâillonnée autant d’éléments décrits par Orwell dans une satire sociale qui parle à de nombreux citoyens américains. « Après l'investiture de Donald Trump, le 20 janvier, un porte-parole du président américain déclare que les américains présents à Washington était «la plus large audience à avoir jamais assisté à une investiture.» En vérité, la foule était moins nombreuse que celle qui était présente pour l'investiture du président sortant Barack Obama en janvier 2009. Second exemple qui fait écho à 1984: après cette polémique, Sean Spicer, le porte parole de Trump, donne sa première conférence de presse à la Maison Blanche. CNN rapporte qu'un journaliste lui demande s'il entendait toujours dire la vérité. « Notre intention est de ne jamais vous mentir», a-t-il répondu... avant de préciser qu'il était toutefois en droit de donner le point de vue de l'administration! », continue Le Figaro. Des faits qui, soyons honnêtes, sont quand même encore loin de la dictature aseptisée que décrit Orwell.