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Est-ce que c’est beaucoup ? Qu’en est-il des personnes en situation régulière ? Sans entrer dans les débats idéologiques, il est difficile d’appréhender les statistiques alors que s’ouvre la période électorale. Pendant les prochains mois, nous serons submergés par les chiffres et les analyses politiques qui les accompagnent. Mais à regarder ceux que vient de donner Marlène Schiappa à l’émission « Le Grand Rendez vous » (Europe 1, CNews et Les Echos), on ressort avec plus de questions que de réponses. La ministre déléguée à la citoyenneté a ainsi affirmé que six cents personnes étrangères et en situation irrégulière avaient été renvoyées dansd leur pays depuis 2018.
« Interrogé, le ministère de l’intérieur a précisé que depuis 2018, 636 personnes en situation irrégulière qui figuraient au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) n’étaient plus sur le territoire national, la grande majorité ayant été expulsée. Marlène Schiappa a réagi aux propos de Valérie Pécresse, publiés dans un entretien du Journal du dimanche (JDD) . La présidente de la région Ile-de-France, candidate à l’élection présidentielle, réclame de « réactiver [la] politique d’expulsion en urgence absolue pour menace de troubles à l’ordre public » menée dans les années 1980. Durant cette période, « nous expulsions entre 1 000 et 1 500 personnes par an », dit-elle dans cet entretien » relève Le Monde .
Car si le gouvernement donne des réponses sur les démarches effectuées à l’étranger pour faciliter les rapatriements, c’est en filigrane la question des personnes en situation irrégulière qui se pose. Est-ce qu’elles sont présentes sur le territoire parce que le demandes de séjour ont été refusées ? Parce qu’elles ont engagé des recours prévus ? Est-ce que nos lois sont adaptées à la situation ? Si oui, pourquoi ne sont-elles pas respectées ?
Dans un domaine où me moindre point ou chiffre donne lieu à des polémiques infinies, un état des lieux factuel et précis aurait le mérite de nous éclairer sur la question de l’immigration illégale.
« Interrogé, le ministère de l’intérieur a précisé que depuis 2018, 636 personnes en situation irrégulière qui figuraient au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) n’étaient plus sur le territoire national, la grande majorité ayant été expulsée. Marlène Schiappa a réagi aux propos de Valérie Pécresse, publiés dans un entretien du Journal du dimanche (JDD) . La présidente de la région Ile-de-France, candidate à l’élection présidentielle, réclame de « réactiver [la] politique d’expulsion en urgence absolue pour menace de troubles à l’ordre public » menée dans les années 1980. Durant cette période, « nous expulsions entre 1 000 et 1 500 personnes par an », dit-elle dans cet entretien » relève Le Monde .
Car si le gouvernement donne des réponses sur les démarches effectuées à l’étranger pour faciliter les rapatriements, c’est en filigrane la question des personnes en situation irrégulière qui se pose. Est-ce qu’elles sont présentes sur le territoire parce que le demandes de séjour ont été refusées ? Parce qu’elles ont engagé des recours prévus ? Est-ce que nos lois sont adaptées à la situation ? Si oui, pourquoi ne sont-elles pas respectées ?
Dans un domaine où me moindre point ou chiffre donne lieu à des polémiques infinies, un état des lieux factuel et précis aurait le mérite de nous éclairer sur la question de l’immigration illégale.