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Ce sera une des conséquences directes de la guerre en Ukraine. La Finlande, pays attaché à sa forte culture d’indépendance et de non-alignement, a demandé à rejoindre « sans délai » l’Otan. « Être membre de l’Otan renforcerait la sécurité de la Finlande. En tant que membre de l’Otan, la Finlande renforcerait l’alliance dans son ensemble. La Finlande doit être candidate à l’adhésion à l’Otan sans délai », affirme le communiqué des deux plus hauts responsables du pays.
« Une conférence de presse du tandem exécutif sur les « décisions concernant la politique de sécurité de la Finlande » est prévue dimanche, indique la présidence. « Nous espérons que les étapes nationales encore nécessaires à cette décision seront prises rapidement dans les tout prochains jours », indiquent Sauli Niinistö, interlocuteur régulier de Vladimir Poutine ces dernières années, et Sanna Marin, plus jeune Première ministre d’Europe. La prise de position officielle de l’exécutif marque la bascule de la ligne finlandaise, qui partage une frontière de 1 300 kilomètres avec la Russie et un passé douloureux avec son puissant voisin. L’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février a fait basculer rapidement l’opinion et les responsables politiques finlandais, tout comme en Suède, qui pourrait également annoncer rapidement une candidature » résume Sud Ouest.
« Mercredi, la commission de la défense du Parlement finlandais avait conclu que l’Otan était « la meilleure option » pour la sécurité de la Finlande après l’invasion russe de l’Ukraine. Soumise à une forme de neutralité forcée par Moscou durant la Guerre froide, la Finlande avait adhéré à l'Union européenne et au Partenariat pour la Paix de l’Otan après la chute de l’Union soviétique, mais était restée non-membre de l’alliance. Ancienne province russe (1809-1917) et envahi par l’Union soviétique en 1939, le pays partage une frontière d’environ 1 300 kilomètres avec la Russie » ajoute le quotidien.
C’est finalement en affirmant répondre contre les provocations de l’Otan que Vladimir Poutine a réveillé l’alliance militaire largement contrôlée par les Etats-Unis. Donnant à cette protection un sens et une utilité toute particulière.
« Une conférence de presse du tandem exécutif sur les « décisions concernant la politique de sécurité de la Finlande » est prévue dimanche, indique la présidence. « Nous espérons que les étapes nationales encore nécessaires à cette décision seront prises rapidement dans les tout prochains jours », indiquent Sauli Niinistö, interlocuteur régulier de Vladimir Poutine ces dernières années, et Sanna Marin, plus jeune Première ministre d’Europe. La prise de position officielle de l’exécutif marque la bascule de la ligne finlandaise, qui partage une frontière de 1 300 kilomètres avec la Russie et un passé douloureux avec son puissant voisin. L’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février a fait basculer rapidement l’opinion et les responsables politiques finlandais, tout comme en Suède, qui pourrait également annoncer rapidement une candidature » résume Sud Ouest.
« Mercredi, la commission de la défense du Parlement finlandais avait conclu que l’Otan était « la meilleure option » pour la sécurité de la Finlande après l’invasion russe de l’Ukraine. Soumise à une forme de neutralité forcée par Moscou durant la Guerre froide, la Finlande avait adhéré à l'Union européenne et au Partenariat pour la Paix de l’Otan après la chute de l’Union soviétique, mais était restée non-membre de l’alliance. Ancienne province russe (1809-1917) et envahi par l’Union soviétique en 1939, le pays partage une frontière d’environ 1 300 kilomètres avec la Russie » ajoute le quotidien.
C’est finalement en affirmant répondre contre les provocations de l’Otan que Vladimir Poutine a réveillé l’alliance militaire largement contrôlée par les Etats-Unis. Donnant à cette protection un sens et une utilité toute particulière.