​La SNCF de nouveau impactée par la flambée épidémique



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10 Janvier 2022

La nouvelle vague épidémique oblige la SNCF à supprimer à partir du lundi 10 janvier des trains. Une baisse de 30% des réservations a été enregistrée par le groupe.


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La SNCF aussi avait déjà mis sur place son plan après Covid. Mais la situation actuelle ramène le groupe à la réalité. « L’entreprise publique ferroviaire a annoncé, vendredi 7 janvier, vouloir adapter, à partir du lundi 10 janvier, ce que, dans son langage particulier, elle nomme « son plan de transport ». Autrement dit, elle va réduire la quantité de trains en circulation sur ses lignes. « Une baisse de 30 % des réservations nous conduit à réduire l’offre des TGV à 90 % de la normale et celle des Intercités à 80 %, l’offre de trains de nuit demeurant à 100 % », précise l’un de ses porte-parole. Voilà pour la longue distance. En ce qui concerne les trains du quotidien, la SNCF fait savoir que plus de 90 % des trains régionaux TER circuleront, mais avec de fortes disparités selon les régions. Ce sont ces dernières qui prennent la décision finale d’adaptation du plan de transport. D’après un décompte effectué à partir des sites TER de la SNCF, seules deux régions (Occitanie et Centre-Val de Loire) n’indiquent aucun changement horaire lié à la pandémie. La Bretagne signale le risque, mais ne mentionne pas de lignes affectées par le Covid-19 » précise Le Monde .
 
Pour Les TGV, explique la direction, c’est bien la baisse des réservations qui justifie la suppression de certains trajets. Mais pour les lignes régionales, s’ajoute les défis liés aux arrêts maladies causés par les dispositifs d’isolement et l’explosion des cas positifs au Covid par la vague Omicron. « En prenant le taux d’incidence français de 2,67 % au 6 janvier donné par Santé publique France, la SNCF devrait avoir recensé ces jours-ci plus de 3 400 salariés positifs. Et sur 15 000 trains roulant par jour, 400 devraient, statistiquement, ne plus disposer de conducteur » continue le quotidien. Une décision, sans surprise, attaquée vivement par la CGT Cheminots qui conteste le fait même que les liaisons dépendent des réservations… Et surtout le fait que les primes de circulation ne soient pas versées pour ceux qui ne rouleront pas. 
 
Plus largement, c’est une nouvelle mauvaise nouvelle pour le groupe et en particulier les connexions internationales rudement touchées depuis bientôt deux ans.