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Un vulgaire montage et un mensonge. Voilà tout simplement comment on pourrait résumer le supposé sondage qui donnait Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon en première et deuxième position pour le premier tour de la présidentielle. Une vulgaire tromperie destinée à critique les sondages qui seraient trompeurs. C’est tout le paradoxe des critiques les plus virulentes sur la non-fiabilité des médias et des instituts et qui finissent par en inventer un, ou relayer un sondage sans vérifier son existence.
« Sur Twitter et Facebook, certains internautes en sont convaincus, sur la foi d'un sondage suisse très différent des sondages français. "Un sondage fait entre le 26 et 28 mars par le Singapour Investment Fund en partenariat avec le média suisse Le Temps sur un échantillon de 3.273 français de l'étranger et 6.487 français de France donne le résultat suivant contrairement aux sondages français complètement biaisés et soumis au pouvoir !", affirme notamment un texte repris dans de nombreuses publications Facebook, tandis qu'un tweetprésente ce visuel comme un "sondage du Journal le Temps donc indépendant des médias français". Selon ce prétendu sondage, Eric Zemmour, avec 21% d'intentions de vote, arriverait en première place au premier tour, devant Jean-Luc Mélenchon (18%) - qualifié comme lui au second tour -, Emmanuel Macron (17%) et Marine Le Pen (15,5%). Mais il s'agit d'un faux sondage, comme le confirme le quotidien suisse à l'AFP : "Le Temps n'a ni commandé ni réalisé ce sondage" » résume l’Agence France presse.
Il faut évidemment être prudent concernant les sondages. Et leur impact sur les choix des électeurs est un sujet démocratique de premier plan. Mais bien qu’anecdotique, ce grossier montage prouve une fois de plus que les sondages ne sont critiqués que lorsqu’ils ne vont pas dans le bon sens. A l’image du camp de Jean-Luc Mélenchon qui critiquait fortement les sondages il y a quelques mois, depuis le printemps et sa percée à la troisième place, les portes paroles du candidat s’appuient sur ces résultats pour le positionner.
« Sur Twitter et Facebook, certains internautes en sont convaincus, sur la foi d'un sondage suisse très différent des sondages français. "Un sondage fait entre le 26 et 28 mars par le Singapour Investment Fund en partenariat avec le média suisse Le Temps sur un échantillon de 3.273 français de l'étranger et 6.487 français de France donne le résultat suivant contrairement aux sondages français complètement biaisés et soumis au pouvoir !", affirme notamment un texte repris dans de nombreuses publications Facebook, tandis qu'un tweetprésente ce visuel comme un "sondage du Journal le Temps donc indépendant des médias français". Selon ce prétendu sondage, Eric Zemmour, avec 21% d'intentions de vote, arriverait en première place au premier tour, devant Jean-Luc Mélenchon (18%) - qualifié comme lui au second tour -, Emmanuel Macron (17%) et Marine Le Pen (15,5%). Mais il s'agit d'un faux sondage, comme le confirme le quotidien suisse à l'AFP : "Le Temps n'a ni commandé ni réalisé ce sondage" » résume l’Agence France presse.
Il faut évidemment être prudent concernant les sondages. Et leur impact sur les choix des électeurs est un sujet démocratique de premier plan. Mais bien qu’anecdotique, ce grossier montage prouve une fois de plus que les sondages ne sont critiqués que lorsqu’ils ne vont pas dans le bon sens. A l’image du camp de Jean-Luc Mélenchon qui critiquait fortement les sondages il y a quelques mois, depuis le printemps et sa percée à la troisième place, les portes paroles du candidat s’appuient sur ces résultats pour le positionner.