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Le surendettement est un poison mortel. Comme une spirale sans fin, les incitations à emprunter pour vivre au-dessus de ses moyens touchent toutes les classes socio-économiques et posent un véritable problème de société. Dans une étude publiée mercredi 16 décembre, UFC Que Choisir le démontre de façon très claire. « Avant la crise, les banques françaises auraient, selon l'UFC, accumulé 9 milliards d'euros de dette que leurs clients ne sont pas capables d'honorer. « Par ménage emprunteur, ces impayés dépassent 1000 euros, soit près de dix fois plus qu'en Allemagne », souligne-t-elle. La situation s'est encore détériorée avec la crise, d'autant plus que les moratoires accordés au printemps sont, « pour les deux tiers », arrivés à échéance en novembre. Ainsi, « alors que 900.000 consommateurs s'apprêtent à perdre leur emploi, les crédits conso en défaut pourraient, selon nos estimations, dépasser les 12 milliards d'euros (+ 40%) en 2021 » » rapporte Le Figaro.
Les effets boule de neige concernant le surendettement peuvent être dramatiques. Et de ce point de vue, les stratégies de démarchages et de publicités alléchantes des banques et établissements prêteurs portent une part de responsabilité. Car ce sont à eux d’évaluer les capacités de remboursement des personnes pour éviter les défauts de paiements. Or si des accidents peuvent arriver, certaines proportions inquiètent : « L'association dénonce « un sérieux manque de vigilance dans les conditions d'octroi des crédits » de la part des établissements bancaires. Elle pointe du doigt le groupe BNP Paribas et la Société générale dont respectivement 7,1% et 5,6% des crédits à la consommation seraient en défaut. Ces mêmes établissements rechignent, selon l'UFC, à restructurer la dette de leurs clients en difficulté. Cette procédure concerne «30 % des cas en moyenne, et seulement 18% à la Société générale » » ajoute le quotidien.
L’association de défense des consommateurs suggère de contraindre les banques à proposer des restructurations de dettes à partir du deuxième incident de remboursement. Afin de stopper la dégringolade vers des situations inextricables.
Les effets boule de neige concernant le surendettement peuvent être dramatiques. Et de ce point de vue, les stratégies de démarchages et de publicités alléchantes des banques et établissements prêteurs portent une part de responsabilité. Car ce sont à eux d’évaluer les capacités de remboursement des personnes pour éviter les défauts de paiements. Or si des accidents peuvent arriver, certaines proportions inquiètent : « L'association dénonce « un sérieux manque de vigilance dans les conditions d'octroi des crédits » de la part des établissements bancaires. Elle pointe du doigt le groupe BNP Paribas et la Société générale dont respectivement 7,1% et 5,6% des crédits à la consommation seraient en défaut. Ces mêmes établissements rechignent, selon l'UFC, à restructurer la dette de leurs clients en difficulté. Cette procédure concerne «30 % des cas en moyenne, et seulement 18% à la Société générale » » ajoute le quotidien.
L’association de défense des consommateurs suggère de contraindre les banques à proposer des restructurations de dettes à partir du deuxième incident de remboursement. Afin de stopper la dégringolade vers des situations inextricables.