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Pour le pire comme pour le meilleur, les habitudes des ados d’aujourd’hui ont largement changé. L’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) vient de publier le résultat d’une étude menée auprès de 23 000 jeunes de 17 ans. « En 2022, moins d'un jeune sur deux (46,5%) déclare avoir déjà fumé au moins une cigarette au cours de sa vie – contre 59% en 2017. Concernant l'alcool, la baisse est moins significative, mais l'enquête note que de plus en plus d'adolescents de 17 ans n'ont jamais bu : ils sont près d'un sur cinq en 2022 (19,4%) – contre 14,3% en 2017. Enfin, si près de la moitié des jeunes de 17 ans (47,8%) avait déjà expérimenté le cannabis en 2014, ils ne sont plus que 29,9% en 2022 » rapporte franceinfo.
Ces vingt dernières années une baisse constante de la consommation d’alcool et de tabac a été enregistrée. Une baisse que de nombreux spécialistes mettent au crédit de politique sanitaires ambitieuses dans le domaine. Mais ces trois dernières années, ce sont d’autres facteurs qui sont entrés en jeu. Ainsi avec le covid de nombreux ados ont vécu une baisse considérable des moments de sociabilité, et donc d’occasions d’initiations à ces pratiques. « Cette réduction va-t-elle se résorber, au sortir de la crise sanitaire ? L'enquête suggère que "ces usages moindres semblent durablement inscrits dans les comportements de la population adolescente". Selon Fatma Bouvet de la Maisonneuve, psychiatre et addictologue, "les ados d'aujourd'hui sont de moins en moins confrontés à l'autre". Ainsi, les jeunes, "qui souffrent de plus en plus d'anxiété sociale, ont moins besoin de ces artifices" » ; relaye la chaine d’infos.
L’émergence des réseaux sociaux et leur place centrale dans la vie des ados pourrait ainsi avoir remplacé en partie la cigarette, l’alcool ou le cannabis dans leur fonction d’intégration. Sans que cela ne signifie que les addictions ou comportements à risque ne soient plus un sujet.
Ces vingt dernières années une baisse constante de la consommation d’alcool et de tabac a été enregistrée. Une baisse que de nombreux spécialistes mettent au crédit de politique sanitaires ambitieuses dans le domaine. Mais ces trois dernières années, ce sont d’autres facteurs qui sont entrés en jeu. Ainsi avec le covid de nombreux ados ont vécu une baisse considérable des moments de sociabilité, et donc d’occasions d’initiations à ces pratiques. « Cette réduction va-t-elle se résorber, au sortir de la crise sanitaire ? L'enquête suggère que "ces usages moindres semblent durablement inscrits dans les comportements de la population adolescente". Selon Fatma Bouvet de la Maisonneuve, psychiatre et addictologue, "les ados d'aujourd'hui sont de moins en moins confrontés à l'autre". Ainsi, les jeunes, "qui souffrent de plus en plus d'anxiété sociale, ont moins besoin de ces artifices" » ; relaye la chaine d’infos.
L’émergence des réseaux sociaux et leur place centrale dans la vie des ados pourrait ainsi avoir remplacé en partie la cigarette, l’alcool ou le cannabis dans leur fonction d’intégration. Sans que cela ne signifie que les addictions ou comportements à risque ne soient plus un sujet.