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Un prix trop bas est louche. Les produits, surtout alimentaires, ont un cout incompressible et lorsque l’on tire trop vers le bas c’est tout un pan de la filière qui est menacée. Raison pour laquelle le gouvernement en appelle aux citoyens pour signaler les mauvaises pratiques. « Cette adresse mail permet de signaler des "prix constatés en magasin qui paraissent trop bas par rapport aux coûts de production ainsi que des problèmes d'étiquetage", annonce le gouvernement. "La conformité à la loi de ces pratiques sera vérifiée". Le gouvernement a annoncé le lancement d'une adresse mail pour signaler des prix alimentaires en magasins semblant trop bas par rapport aux coûts de production et un renforcement des contrôles de la répression des fraudes. Ces annonces interviennent dans un contexte de négociations commerciales annuelles particulièrement tendues entre producteurs, industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces négociations courent jusqu'au 1er mars, mais l'industrie agroalimentaire française dit être prise en étau » raconte BFMTV .
Les couts des producteurs augmentent et dans ce contexte la volonté des distributeurs à tirer toujours plus vers le bas les prix les met en danger. « Même si la situation est différente entre enseignes, plusieurs points sont inquiétants (…) Par ailleurs, certains comportements interrogent quant à leur conformité à la loi. Dans ce contexte, les ministres ont annoncé un renforcement des contrôles de la DGCCRF » expliquent les deux ministères dans un communiqué commun. Signalement@agriculture.gouv.fr est donc lancé et une vérification du respect de la loi pour les cas signalés promise par le gouvernement.
« Promulguée en 2018, la loi Alimentation (Egalim) était censée protéger les revenus des producteurs mais le gouvernement a reconnu en septembre qu'elle n'avait pas atteint ses objectifs. Depuis, les relations restent très tendues entre les différents acteurs. A la sortie d'un comité de suivi des négociations commerciales vendredi, le syndicat agricole FNSEA a dénoncé des "demandes de baisses de tarifs inacceptables" et "l'attitude irresponsable de la grande distribution" » contextualise BFMTV. Tandis que le gouvernement semble avoir compris que la solution passera forcément par l’engagement des consommateurs et l’augmentation des contrôles.
Les couts des producteurs augmentent et dans ce contexte la volonté des distributeurs à tirer toujours plus vers le bas les prix les met en danger. « Même si la situation est différente entre enseignes, plusieurs points sont inquiétants (…) Par ailleurs, certains comportements interrogent quant à leur conformité à la loi. Dans ce contexte, les ministres ont annoncé un renforcement des contrôles de la DGCCRF » expliquent les deux ministères dans un communiqué commun. Signalement@agriculture.gouv.fr est donc lancé et une vérification du respect de la loi pour les cas signalés promise par le gouvernement.
« Promulguée en 2018, la loi Alimentation (Egalim) était censée protéger les revenus des producteurs mais le gouvernement a reconnu en septembre qu'elle n'avait pas atteint ses objectifs. Depuis, les relations restent très tendues entre les différents acteurs. A la sortie d'un comité de suivi des négociations commerciales vendredi, le syndicat agricole FNSEA a dénoncé des "demandes de baisses de tarifs inacceptables" et "l'attitude irresponsable de la grande distribution" » contextualise BFMTV. Tandis que le gouvernement semble avoir compris que la solution passera forcément par l’engagement des consommateurs et l’augmentation des contrôles.