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Une prouesse technologique qui file directement dans les livres d’histoire. « C’est un petit vol pour Ingenuity, mais un pas de géant pour l’humanité… Après s’être élevé à trois mètres d’altitude, avoir passé 30 secondes en suspension, le petit hélicoptère de la Nasa s’est reposé sans encombre sur le sol martien. Une prouesse technique inédite qui fait entrer le petit drone bi-pales dans le panthéon de l’histoire aérospatiale. « Nous pouvons maintenant dire que des humains ont fait voler un engin motorisé sur une autre planète ! », s’est enthousiasmée MiMi Aung, chef de projet de l’hélicoptère au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa où la nouvelle a été accueillie par des cris de joie à 12 h 46 lundi (heure de Paris). L’administrateur par intérim de la Nasa, Steve Jurczyk, a pour sa part salué un « effort commun » qui a mobilisé toutes les équipes » rapporte Le Figaro .
La réalisation a été filmée par le rover Persévérance. « Celui-ci s’était mis à l’abri à une soixantaine de mètres après avoir, le 3 avril, déposé son petit passager volant. Quelques images ont déjà été diffusées et l’hélicoptère a lui-même envoyé une photo en noir et blanc, montrant son ombre sur la planète rouge. Mardi, au lendemain du vol, une fois ses batteries rechargées, l’hélicoptère doit transmettre une photo en couleur de l’horizon prise par son autre appareil photo. La vidéo complète prise par Perseverance doit être transmise dans « les jours suivants », a expliqué Elsa Jensen, responsable des caméras du rover. « Il y aura des surprises, et vous les apprendrez au même moment que nous. Alors sortons tous le pop-corn! » » continue le quotidien.
Devenue experte dans la communication autour de ses missions pour captiver les foules, la Nasa a repoussé une première fois le vol à cause d’un incident technique repéré à la faveur d’un test des rotors. « S’envoler depuis la surface de Mars peut sembler facile, surtout avec une gravité trois fois plus faible que sur Terre. Mais l’atmosphère très ténue rend l’opération bien plus complexe qu’il n’y paraît : l’air y est 100 fois moins dense et constitué essentiellement de dioxyde de carbone, ce qui lui donne une viscosité moins adaptée au vol. Pour compenser, les ingénieurs de la Nasa ont dû développer un engin ultraléger (1,8 kg seulement) avec de grandes pales de 1 m 20 qui tournent bien plus vite que celles d’un hélicoptère standard » nous apprend Le Figaro.
La réalisation a été filmée par le rover Persévérance. « Celui-ci s’était mis à l’abri à une soixantaine de mètres après avoir, le 3 avril, déposé son petit passager volant. Quelques images ont déjà été diffusées et l’hélicoptère a lui-même envoyé une photo en noir et blanc, montrant son ombre sur la planète rouge. Mardi, au lendemain du vol, une fois ses batteries rechargées, l’hélicoptère doit transmettre une photo en couleur de l’horizon prise par son autre appareil photo. La vidéo complète prise par Perseverance doit être transmise dans « les jours suivants », a expliqué Elsa Jensen, responsable des caméras du rover. « Il y aura des surprises, et vous les apprendrez au même moment que nous. Alors sortons tous le pop-corn! » » continue le quotidien.
Devenue experte dans la communication autour de ses missions pour captiver les foules, la Nasa a repoussé une première fois le vol à cause d’un incident technique repéré à la faveur d’un test des rotors. « S’envoler depuis la surface de Mars peut sembler facile, surtout avec une gravité trois fois plus faible que sur Terre. Mais l’atmosphère très ténue rend l’opération bien plus complexe qu’il n’y paraît : l’air y est 100 fois moins dense et constitué essentiellement de dioxyde de carbone, ce qui lui donne une viscosité moins adaptée au vol. Pour compenser, les ingénieurs de la Nasa ont dû développer un engin ultraléger (1,8 kg seulement) avec de grandes pales de 1 m 20 qui tournent bien plus vite que celles d’un hélicoptère standard » nous apprend Le Figaro.