ILD
Le tabagisme est encore la première cause de mortalité évitable en France avec plus de soixante-dix mille morts chaque année. Un constat alarmant sur lequel se base l’Union nationale des associations familiales (UNAF) pour demander à ce que la loi soit mieux appliquée dans les collèges et lycées. « Au motif de renforcer la sécurité des établissements scolaires, certains proviseurs autorisent les lycéens à fumer dans l'enceinte des établissements. Ces autorisations violent directement la réglementation en vigueur qui interdit totalement de fumer dans l'enceinte des établissements et d'aménager des espaces réservés aux fumeurs, y compris dans les espaces non couverts » commence l’UNAF.
Des dispositions qui déplaisent à la fédération d’associations. L’organisation s’inquiète de voir la loi anti-tabac fragilisée à cause d’un contexte sécuritaire tendu alors que les écoles, collèges et lycées sont vus, aux yeux même de la loi, comme des lieux d’exemplarité et de prévention. Ainsi, « l’UNAF a saisi la Ministre de l'Education nationale pour faire appliquer la loi. Elle invite les parents qui constatent la présence de zone « fumeurs » dans les établissements fréquentés par leur(s) enfant(s) à : écrire au proviseur, saisir les associations de parents d'élèves, saisir le médiateur de leur académie ou le médiateur de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. »
Le souhait de l’UNAF semble cependant difficile à appliquer tant les choix qui se présentent aux directions des établissements sont mauvais. Faire disparaître la cigarette d’un établissement est une mission impossible, confirmerait n’importe quel éducateur ou ancien élève, alors prendre le risque de voir des élèves sortir ou se mettre en danger pour fumer relève de la fausse bonne idée. Les associations se prononcent en revanche pour l’accentuation des campagnes de prévention et notamment l’initiative un mois sans tabac de l’Agence Nationale de santé Publique (ANSP) durant tout le mois de novembre.
Des dispositions qui déplaisent à la fédération d’associations. L’organisation s’inquiète de voir la loi anti-tabac fragilisée à cause d’un contexte sécuritaire tendu alors que les écoles, collèges et lycées sont vus, aux yeux même de la loi, comme des lieux d’exemplarité et de prévention. Ainsi, « l’UNAF a saisi la Ministre de l'Education nationale pour faire appliquer la loi. Elle invite les parents qui constatent la présence de zone « fumeurs » dans les établissements fréquentés par leur(s) enfant(s) à : écrire au proviseur, saisir les associations de parents d'élèves, saisir le médiateur de leur académie ou le médiateur de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. »
Le souhait de l’UNAF semble cependant difficile à appliquer tant les choix qui se présentent aux directions des établissements sont mauvais. Faire disparaître la cigarette d’un établissement est une mission impossible, confirmerait n’importe quel éducateur ou ancien élève, alors prendre le risque de voir des élèves sortir ou se mettre en danger pour fumer relève de la fausse bonne idée. Les associations se prononcent en revanche pour l’accentuation des campagnes de prévention et notamment l’initiative un mois sans tabac de l’Agence Nationale de santé Publique (ANSP) durant tout le mois de novembre.