Des publicités « pousse-au-crime » selon l’UFC-Que Choisir
L’association de consommateurs UFC-Que Choisir, dans son communiqué de presse du 16 décembre 2020, n’y va pas par quatre chemins pour alerter les Français et, surtout, les pouvoirs publics. Elle rappelle qu’en France, près de 9 milliards d’euros de crédits à la consommation impayés étaient détenus par les banques fin 2019… et que le nombre de ces crédits a fortement augmenté durant l’année 2020 : sur le seul mois de juin 2020, souligne l’association, 3 milliards d’euros de nouveaux crédits ont été contractés, battant ainsi « un record vieux de la dernière crise en 2012 ».
L’association pointe du doigt, outre la crise sanitaire, des « publicités ‘pousse-au-crime' » à l’occasion de Noël, le budget prévisionnel des Français pour les cadeaux ayant atteint un niveau inégalé, 600 euros. « Quand Sofinco incite à souscrire des crédits qui pourront être remboursés après les fêtes, ses confrères de la location de longue durée (LLD) automobile, comme Toyota Financement, proposent des reports de loyers de six mois ! ».
L’association pointe du doigt, outre la crise sanitaire, des « publicités ‘pousse-au-crime' » à l’occasion de Noël, le budget prévisionnel des Français pour les cadeaux ayant atteint un niveau inégalé, 600 euros. « Quand Sofinco incite à souscrire des crédits qui pourront être remboursés après les fêtes, ses confrères de la location de longue durée (LLD) automobile, comme Toyota Financement, proposent des reports de loyers de six mois ! ».
Certains établissements seraient peu regardants sur les octrois de crédit
Toujours dans son communiqué de presse, l’UFC souligne qu’il existe « des établissements prêteurs pyromanes notoires ». Ainsi, alors que la moyenne tous établissements confondus, en France, est de 2,7% de crédits en défaut, « c’est le cas de 5,6% des crédits Société générale et même 7,1% dans le groupe BNP Paribas ! »
L’inquiétude principale de l’UFC-Que Choisir est liée à l’incertitude économique de 2021 et l’impact de la crise économique : « 900 000 consommateurs s’apprêtent à perdre leur emploi », estime l’association. De ceux-ci, certains pourraient ne plus pouvoir rembourser leur crédit. Ainsi, le montant des crédits en défaut en France pourrait exploser : les estimations de l’UFC parlent d’une hausse de 40%, à 12 milliards d’euros, en 2021.
L’inquiétude principale de l’UFC-Que Choisir est liée à l’incertitude économique de 2021 et l’impact de la crise économique : « 900 000 consommateurs s’apprêtent à perdre leur emploi », estime l’association. De ceux-ci, certains pourraient ne plus pouvoir rembourser leur crédit. Ainsi, le montant des crédits en défaut en France pourrait exploser : les estimations de l’UFC parlent d’une hausse de 40%, à 12 milliards d’euros, en 2021.