Avec une perte nette de 180 millions d’euros et une dépréciation comptable des rames TGV de 1,4 milliard d’euros, 2013 n’a pas été une grande année pour la société ferroviaire. Seul point positif des résultats de l’année avec un chiffre d’affaires global en hausse de 0,5%. La société a cependant réussi à faire baisser de 131 millions d’euros son endettement net qui atteint 7,4 milliards d’euros en fin d’exercice.
Baisse de la clientèle affaires et covoiturage
Plusieurs éléments permettent de comprendre la situation financière de la SNCF. En 2013, les activités TGV sont en recul de 1,4% pour un chiffre d’affaires total de 6 831 millions d’euros alors que le nombre de passagers n’a diminué que de 0,7%. Cela s’explique par une baisse importante de la clientèle affaires, recul intimement lié à la situation économique du pays.
Le succès du covoiturage a aussi une incidence sur le trafic même si la société explique dans un communiqué que « la progression des activités européennes en lien avec la croissance de la liaison ferroviaire grande vitesse vers l’Espagne (Gala), vers la Suisse (Lyria) et vers l’Allemagne (Alleo) compense partiellement le repli de la clientèle affaires et les effets de la concurrence du covoiturage sur le marché français».
Par ailleurs, la baisse de la compensation de l’Etat pour les tarifs sociaux a aussi eu des effets négatifs sur les chiffres de la SNCF.
Le succès du covoiturage a aussi une incidence sur le trafic même si la société explique dans un communiqué que « la progression des activités européennes en lien avec la croissance de la liaison ferroviaire grande vitesse vers l’Espagne (Gala), vers la Suisse (Lyria) et vers l’Allemagne (Alleo) compense partiellement le repli de la clientèle affaires et les effets de la concurrence du covoiturage sur le marché français».
Par ailleurs, la baisse de la compensation de l’Etat pour les tarifs sociaux a aussi eu des effets négatifs sur les chiffres de la SNCF.
Frais de structures en baisse
En 2013, l’entreprise annonce 2,8 milliards d’euros de marge opérationnelle ce qui représente 8,7% du chiffre d’affaires. Autre point positif, la SNCF a embauché 10 000 personnes en 2013 en réalisant en même temps 225 millions d’euros d’économies pour les frais de structure.
Le groupe a par ailleurs investit 2,2 milliards d’euros en autofinancement. Dans son bilan la SNCF dévoile un cash-flow de 464 millions d’euros.
Le groupe a par ailleurs investit 2,2 milliards d’euros en autofinancement. Dans son bilan la SNCF dévoile un cash-flow de 464 millions d’euros.