« Air France ne procède plus au contrôle d’identité à l’embarquement », Ce qui est certain c’est que l’annonce ne rassure pas. Dans un contexte de menace terroriste, on est plus habitués à des grandes annonces de montée en puissance de la sécurité que l’inverse. Les syndicats de pilotes – en conflit avec leur direction depuis des mois – ont dénoncé la mesure. « Avec cette mesure, vous pouvez avoir un passager dans l'avion qui vient pour essayer de commettre un acte de malveillance. Heureusement, les bagages sont filtrés mais globalement, vous pouvez très bien avoir un passager dans l'avion qui a fait acheter son billet par quelqu'un d'autre pour de mauvaises raisons » a déclaré à Europe 1, le représentant du SPAF. Christian Estrosi a lui aussi dénoncé une mesure qu’il juge « inacceptable ».
De son côté Air Franc se défend en affirmant être surpris qu’un retour à une pratique qui a été en place pendant des années fasse réagir à ce point. « Les personnes qui se présentent à la porte d'embarquement sont censées être sécurisées, puisqu'elles sont passées à l'inspection-filtrage et qu'elles ont subi les contrôles habituels, c'est-à-dire un contrôle de leur bagage cabine au rayon X et parfois un contrôle d'éventuelles traces d'explosifs. Les personnes qui arrivent à l'embarquement, si tant est qu'elles ne soient pas la bonne personne en possession de la bonne identité, ne constituent pas un problème de sécurité lorsqu'elles montent dans l'avion » a expliqué à la radio le directeur de la sûreté du groupe, Gilles Leclair.
La sécurité des avions n’étant pas la responsabilité des compagnies mais bien de l’aéroport et des forces de l’ordre, il est exact que les risques sécuritaires ne dépendent pas de l’entrée dans l’avion. En effet, une personne qui aurait réussi à passer la sécurité, la frontière et les différents portiques (forcément munit d’une pièce d’identité et d’un billet), réussira de toute façon à se faufiler dans un avion. Au pire, un resquilleur réussira à subtiliser le billet d’un autre passage qui a acheté un billet vers une destination plus onéreuse, mais la manip a tout de même peu de chance de réussir.
De son côté Air Franc se défend en affirmant être surpris qu’un retour à une pratique qui a été en place pendant des années fasse réagir à ce point. « Les personnes qui se présentent à la porte d'embarquement sont censées être sécurisées, puisqu'elles sont passées à l'inspection-filtrage et qu'elles ont subi les contrôles habituels, c'est-à-dire un contrôle de leur bagage cabine au rayon X et parfois un contrôle d'éventuelles traces d'explosifs. Les personnes qui arrivent à l'embarquement, si tant est qu'elles ne soient pas la bonne personne en possession de la bonne identité, ne constituent pas un problème de sécurité lorsqu'elles montent dans l'avion » a expliqué à la radio le directeur de la sûreté du groupe, Gilles Leclair.
La sécurité des avions n’étant pas la responsabilité des compagnies mais bien de l’aéroport et des forces de l’ordre, il est exact que les risques sécuritaires ne dépendent pas de l’entrée dans l’avion. En effet, une personne qui aurait réussi à passer la sécurité, la frontière et les différents portiques (forcément munit d’une pièce d’identité et d’un billet), réussira de toute façon à se faufiler dans un avion. Au pire, un resquilleur réussira à subtiliser le billet d’un autre passage qui a acheté un billet vers une destination plus onéreuse, mais la manip a tout de même peu de chance de réussir.