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Le groupe aéronautique Airbus vient d’annoncer la mise en place d’un partenariat avec CFM International (Safran et GE) pour aller plus loin dans le développement d’un avion à hydrogène. Le partenariat a pour vocation de tester les moteurs conçus. « Airbus veut démontrer «la faisabilité en vol d'un système de propulsion à hydrogène» vers le milieu de la décennie. Les tests au sol doivent commencer en 2023 et les essais en vol en 2026. À cet effet, un A 380, le MSN1, premier super-jumbo assemblé par le constructeur, servira de banc d'essais volant après quelques aménagements destinés à accueillir les réservoirs cryogéniques à hydrogène liquide, donc compressé à -252 degrés, ainsi que le circuit de distribution et les systèmes de conversion de ce carburant vert liquide en gaz, avant son injection directe dans la chambre de combustion du moteur » préciseLe Figaro.
Les premiers vols d’essai vont donc avoir lieu, grande première, ce qui représente un premier pas fondamental pour une rupture technologique et environnementale majeure du secteur. « Les partenaires se sont réparti les tâches. Airbus fournira les réservoirs d'hydrogène liquide conçus en France et en Allemagne. L'avionneur définira les spécifications du système de propulsion à hydrogène, supervisera les essais en vol, et fournira l'A380 qui «permettra de tester le moteur à hydrogène en phase de croisière». De son côté, CFM est chargé de modifier la chambre de combustion, le circuit carburant et le système de commande du Passport, un réacteur conçu et assemblé aux États-Unis par GE. Ce moteur a été choisi car le démonstrateur technologique de réacteur du futur RISE, lancé en juin dernier par Safran et GE n'est pas encore prêt » ajoute le quotidien.
Parmi les éléments à observer de plus près, le fait que les moteurs à hydrogène relâchent trois fois plus de vapeur d’eau et laissent donc des trainées bien plus importantes que les avions classiques. De quoi en tout cas promettre un avenir radieux aux soutiens de la théorie du complot des chemtrails.
Les premiers vols d’essai vont donc avoir lieu, grande première, ce qui représente un premier pas fondamental pour une rupture technologique et environnementale majeure du secteur. « Les partenaires se sont réparti les tâches. Airbus fournira les réservoirs d'hydrogène liquide conçus en France et en Allemagne. L'avionneur définira les spécifications du système de propulsion à hydrogène, supervisera les essais en vol, et fournira l'A380 qui «permettra de tester le moteur à hydrogène en phase de croisière». De son côté, CFM est chargé de modifier la chambre de combustion, le circuit carburant et le système de commande du Passport, un réacteur conçu et assemblé aux États-Unis par GE. Ce moteur a été choisi car le démonstrateur technologique de réacteur du futur RISE, lancé en juin dernier par Safran et GE n'est pas encore prêt » ajoute le quotidien.
Parmi les éléments à observer de plus près, le fait que les moteurs à hydrogène relâchent trois fois plus de vapeur d’eau et laissent donc des trainées bien plus importantes que les avions classiques. De quoi en tout cas promettre un avenir radieux aux soutiens de la théorie du complot des chemtrails.