Politique
Amazon rachète MGM pour 8,5 milliards de dollars
Pixabay/70154
L’annonce avait fait du bruit, et pour cause : alors que Netflix a conquis le monde à coups de nouvelles séries, Amazon utilisait la même stratégie que Disney, le rachat à grands coups de chéquier. En mai 2021, le groupe fondé par Jeff Bezos annonçait avoir trouvé un accord pour racheter les studios MGM, véritable institution à Hollywood. Avec eux, des franchises majeures entraient dans l’escarcelle du groupe de Seattle, dont James Bond ou encore Rocky.
L’opération n’a pas été très bien accueillie, certains jugeant qu’elle pourrait réduire l’offre au cinéma ou encore la production audiovisuelle. Aux États-Unis, tout du moins, la question du rachat est encore étudiée par l’Autorité de la concurrence tandis que des syndicats s’y opposent. En Europe, toutefois, Amazon a reçu le feu vert de Bruxelles.
L’opération n’a pas été très bien accueillie, certains jugeant qu’elle pourrait réduire l’offre au cinéma ou encore la production audiovisuelle. Aux États-Unis, tout du moins, la question du rachat est encore étudiée par l’Autorité de la concurrence tandis que des syndicats s’y opposent. En Europe, toutefois, Amazon a reçu le feu vert de Bruxelles.
Aucun risque pour la concurrence ou l’offre selon la Commission européenne
En ce qui concerne le marché européen, dans un communiqué de presse publié le 15 mars 2022 la Commission européenne a donné son autorisation « sans condition » au rachat de MGM par Amazon. « La Commission a conclu que l'opération ne poserait aucun problème de concurrence dans l'Espace économique européen («EEE») ».
Pour Bruxelles, malgré le catalogue gigantesque de films qui appartiendrait, de fait, à Amazon (plus de 50.000 films), l’opération ne présente pour le marché européen aucun risque de « réduction significative de la concurrence » que ce soit au niveau de la production et la fourniture de contenus, au niveau des chaînes de télévision, au niveau de la distribution de détail ou encore de la sortie en salles.
Pour Bruxelles, malgré le catalogue gigantesque de films qui appartiendrait, de fait, à Amazon (plus de 50.000 films), l’opération ne présente pour le marché européen aucun risque de « réduction significative de la concurrence » que ce soit au niveau de la production et la fourniture de contenus, au niveau des chaînes de télévision, au niveau de la distribution de détail ou encore de la sortie en salles.