Le montant de l’allocation-chômage va baisser pour 1,15 million de Français
Le point principal de cette nouvelle réforme de l’allocation-chômage revient sur le mode de calcul de l’indemnité… jamais changé depuis des décennies. En l’occurrence, le nouveau mode de calcul fixe le montant de l’indemnité journalière en divisant le salaire par le nombre de jours dans le mois, alors qu’auparavant ce n’était que les jours ouvrés qui étaient retenus. Mathématiquement, cela va faire baisser le montant de l’indemnité journalière… et donc le montant mensuel de l’allocation-chômage.
Selon l’Unédic, ce sont près de 1,15 million de chômeurs qui vont voir leur indemnité baisser, en moyenne de 17%. Une baisse qui devrait être compensée par l’allongement de la durée d’indemnisation : elle passerait de 11 à 14 mois en moyenne. Mais le gouvernement compte bien faire des économies, notamment en jouant sur le fait que les chômeurs ne touchent que rarement l’intégralité de leurs droits.
Selon l’Unédic, ce sont près de 1,15 million de chômeurs qui vont voir leur indemnité baisser, en moyenne de 17%. Une baisse qui devrait être compensée par l’allongement de la durée d’indemnisation : elle passerait de 11 à 14 mois en moyenne. Mais le gouvernement compte bien faire des économies, notamment en jouant sur le fait que les chômeurs ne touchent que rarement l’intégralité de leurs droits.
Les syndicats se préparent à attaquer la réforme
Si elle entre en vigueur le 1er octobre 2021, la réforme pourrait bien être au centre d’un conflit entre les syndicats et le gouvernement durant la fin de l’année 2021. L'ensemble des organisations syndicales y est opposée, y compris la CFDT dont le patron, Laurent Berger, a déclaré dès jeudi 30 septembre 2021 vouloir « essayer de repousser à nouveau » la réforme.
La CGT, également opposée et qui n’a jamais accepté l’idée de réformer l’assurance-chômage, critique la volonté de passage en force du gouvernement, lequel répond que la reprise de l’emploi est en cours en France. Ce sera une nouvelle fois au Conseil d’État de trancher : ce dernier avait, en juin 2021, retoqué la mesure à cause de la situation économique compliquée, sans pour autant la critiquer sur le fond. L’économie, et le marché de l’emploi, se portant mieux, il se pourrait que son avis diverge en cette fin d’année 2021.
La CGT, également opposée et qui n’a jamais accepté l’idée de réformer l’assurance-chômage, critique la volonté de passage en force du gouvernement, lequel répond que la reprise de l’emploi est en cours en France. Ce sera une nouvelle fois au Conseil d’État de trancher : ce dernier avait, en juin 2021, retoqué la mesure à cause de la situation économique compliquée, sans pour autant la critiquer sur le fond. L’économie, et le marché de l’emploi, se portant mieux, il se pourrait que son avis diverge en cette fin d’année 2021.