« Infobésité ». Autrement dit, surcharge informationnelle ou surinformation, overload, en Anglais dans le texte. C’est un sujet. D’ailleurs, la prochaine réforme du droit du travail inclura des dispositions afin de border « la transformation numérique de notre économie », selon le premier ministre Manuel Valls. Pour faire court, on se dirige vers un « droit à la déconnexion » au travail. En effet, pour Manuel Valls, la multiplication des technologies digitales dans l’entreprise a des « impacts sociaux sur la vie au travail qui seront de plus en plus lourds ». Résultat, des mesures dans ce sens, vont également apparaître dans le futur projet de loi que la nouvelle ministre du travail, Myriam El Khomri doit présenter d’ici la fin de l’année.
Pour se faire une idée précise, Myriam El Khomri a entre les mains, une étude dont le rapporteur est Bruno Mettling, le directeur général adjoint d’Orange, également responsable des ressources humaines. Dans cette somme, il détaille « les effets du numérique dans les relations de travail », rapporte le site du Monde. Les conclusions ne sont pas forcément comme on les attend : « Le numérique est d’abord une opportunité pour penser différemment l’organisation du travail, le fonctionnement de l’entreprise au quotidien (…) mais il peut aussi être porteur de risques pour la santé des salariés, qu’il convient d’anticiper. » Ce qui, grossomodo, rejoint les propos de Manuel Valls.
Pourquoi ? Parce que la numérisation de l’économie et du monde du travail en général ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, 90 % des cadres possèdent un ordinateur au bureau. En cinq ans, la quantité de smartphones, a été multipliée par six. Dans les faits, rapporte Bruno Mettling, leur usage peut entraîner une « surcharge informationnelle et communicationnelle. » Cette dernière serait « contre-productive » et empièterait un peu trop sur la vie privée des salariés et des cadres, créant du stress, « un sentiment de fatigue. » De plus, cela « pose en creux la question des risques psychosociaux ». D’où l’importance d’encadrer l’utilisation de ces outils digitaux. Un enjeu majeur, « notamment pour les cadres ».
Comme solution miracle, Bruno Mettling propose de mettre en place « un droit à la déconnexion professionnelle. » Et de citer des exemples : chez Volkswagen, un système de « mise en veille des serveurs » pour les mobiles professionnels, a été instauré entre 18 h 15 et 7 heures du matin. Chez Price Minister, les salariés de la plateforme de e-commerce, ont une demi-journée mensuelle sans email. L’accent est ainsi mis sur les échanges de vive voix entre les employés. Un moyen de contrer la surcharge informationnelle ? Pas si sûr.
Pour se faire une idée précise, Myriam El Khomri a entre les mains, une étude dont le rapporteur est Bruno Mettling, le directeur général adjoint d’Orange, également responsable des ressources humaines. Dans cette somme, il détaille « les effets du numérique dans les relations de travail », rapporte le site du Monde. Les conclusions ne sont pas forcément comme on les attend : « Le numérique est d’abord une opportunité pour penser différemment l’organisation du travail, le fonctionnement de l’entreprise au quotidien (…) mais il peut aussi être porteur de risques pour la santé des salariés, qu’il convient d’anticiper. » Ce qui, grossomodo, rejoint les propos de Manuel Valls.
Pourquoi ? Parce que la numérisation de l’économie et du monde du travail en général ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, 90 % des cadres possèdent un ordinateur au bureau. En cinq ans, la quantité de smartphones, a été multipliée par six. Dans les faits, rapporte Bruno Mettling, leur usage peut entraîner une « surcharge informationnelle et communicationnelle. » Cette dernière serait « contre-productive » et empièterait un peu trop sur la vie privée des salariés et des cadres, créant du stress, « un sentiment de fatigue. » De plus, cela « pose en creux la question des risques psychosociaux ». D’où l’importance d’encadrer l’utilisation de ces outils digitaux. Un enjeu majeur, « notamment pour les cadres ».
Comme solution miracle, Bruno Mettling propose de mettre en place « un droit à la déconnexion professionnelle. » Et de citer des exemples : chez Volkswagen, un système de « mise en veille des serveurs » pour les mobiles professionnels, a été instauré entre 18 h 15 et 7 heures du matin. Chez Price Minister, les salariés de la plateforme de e-commerce, ont une demi-journée mensuelle sans email. L’accent est ainsi mis sur les échanges de vive voix entre les employés. Un moyen de contrer la surcharge informationnelle ? Pas si sûr.