Des hausses de prix à partir d’avril 2022
Les négociations commerciales ayant eu lieu entre novembre 2021 et fin février 2022 se sont terminées le premier mars 2022 avec une augmentation des prix pour les consommateurs. « Nous arriverons à une augmentation négociée entre industriels et distributeurs aux alentours de 3 % cette année, contre 0 % en 2021 », explique Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution, au Parisien.
Cette augmentation qui se situerait « entre 3,5 et 4 % selon les enseignes », prendra effet pour les consommateurs à partir d’avril 2022. Elle concerne tous les produits de l’agroalimentaire, notamment les pâtes, l’huile, le café ou encore les légumes en conserve. Pour certains industriels cette hausse des prix n’est pas suffisante par rapport à la hausse des coûts de production. Certains patrons demandaient une augmentation de 10%.
Cette augmentation qui se situerait « entre 3,5 et 4 % selon les enseignes », prendra effet pour les consommateurs à partir d’avril 2022. Elle concerne tous les produits de l’agroalimentaire, notamment les pâtes, l’huile, le café ou encore les légumes en conserve. Pour certains industriels cette hausse des prix n’est pas suffisante par rapport à la hausse des coûts de production. Certains patrons demandaient une augmentation de 10%.
La grande distribution négocie durement
Selon Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, certaines enseignes de la grande distribution n’ont pas joué le jeu des négociations. Pour Jean-Philippe André, le président de l’Association nationale des industries agroalimentaires, « beaucoup de retard » a été pris. « Ce week-end, le taux de signature avoisinait 60 % pour les PME, mais 10 % seulement pour les entreprises de taille intermédiaire et les grands groupes », explique-t-il.
Cette hausse s’explique par la tendance inflationniste sur les matières premières nécessaires à la production de biens, notamment en termes d’énergie, de plastiques, de transports ou encore de cartons. Face à ces hausses de prix, les industriels ont demandé de plus forte augmentation de l’achat de leurs produits.
Cette hausse s’explique par la tendance inflationniste sur les matières premières nécessaires à la production de biens, notamment en termes d’énergie, de plastiques, de transports ou encore de cartons. Face à ces hausses de prix, les industriels ont demandé de plus forte augmentation de l’achat de leurs produits.