Déçu, pas d’accord ou révolté par le Ballon d’Or, cela fait partie du jeu. Chaque année, la cérémonie qui récompense le meilleur jouer de l’année précédente attise discussions et polémiques. Mais cette année c’est un peu différent parce que nombre de commentateurs ont affirmé que la défaite de Sadio Mané (4ème) au profit de Cristiano Ronaldo (3ème), Virgil van Djik (2ème) et du lauréat Lionel Messi était à cause du racisme. Et si l’accusation a fleuri sur les réseaux sociaux où toutes sortes d’imbécilités prospèrent, elle ne s’y est pas cantonnée. Les journalistes sportifs Gilles Verdez et Habib Beye par exemple ont expliqué la défaite de Mané par sa couleur de peau.
Les deux professionnels du commentaire sportif sont pourtant bien au fait du fonctionnement du Ballon d’Or. Celui-ci organisé par France Football est le résultat des votes de 176 journalistes dans le monde. Chaque journaliste sportif représente son pays et soumet son classement des cinq meilleurs joueurs de l’année. Chaque votant a 16 points à répartir : 6 pour le premier, 4 pour le deuxième, 3 pour le troisième, 2 pour le quatrième et 1 pour le cinquième. Ensuite France Football fait le total des points qui amène au classement. Il y a évidemment des limites évidentes à cet exercice. Ainsi on voit notamment que Virgil van Dijk ne remporte par la récompense alors même qu’il a été placé en première position plus de fois que Lionel Messi ( 69 fois contre 61 fois pour l’Argentin).
On pourrait ainsi faire remarquer à ceux qui voient du racisme là où il n’y en a pas que chaque année c’est le même numéro. Les joueurs des équipes qui ont le plus marqué les esprits partent avec le handicap de voir des votes qui prennent en compte le palmarès se disperser. Ce fut notamment le cas l’an dernier avec beaucoup de Français pré sélectionnés. Mais pour mettre un terme définitif aux accusations idiotes, il suffit comme l’a fait RMC Sport de faire remarquer un point indéniable : « la Pulga a recueilli plus de suffrages en Amérique du Sud (47 contre 39), en Amérique du Nord et Caraïbes (102 à 86) et en Océanie (22 à 14). Même l’Afrique qui comptait pourtant deux sérieux prétendants (Mané et Salah) a placé Messi en tête (187) devant Mané (170) et Van Dijk (154) ».
Les deux professionnels du commentaire sportif sont pourtant bien au fait du fonctionnement du Ballon d’Or. Celui-ci organisé par France Football est le résultat des votes de 176 journalistes dans le monde. Chaque journaliste sportif représente son pays et soumet son classement des cinq meilleurs joueurs de l’année. Chaque votant a 16 points à répartir : 6 pour le premier, 4 pour le deuxième, 3 pour le troisième, 2 pour le quatrième et 1 pour le cinquième. Ensuite France Football fait le total des points qui amène au classement. Il y a évidemment des limites évidentes à cet exercice. Ainsi on voit notamment que Virgil van Dijk ne remporte par la récompense alors même qu’il a été placé en première position plus de fois que Lionel Messi ( 69 fois contre 61 fois pour l’Argentin).
On pourrait ainsi faire remarquer à ceux qui voient du racisme là où il n’y en a pas que chaque année c’est le même numéro. Les joueurs des équipes qui ont le plus marqué les esprits partent avec le handicap de voir des votes qui prennent en compte le palmarès se disperser. Ce fut notamment le cas l’an dernier avec beaucoup de Français pré sélectionnés. Mais pour mettre un terme définitif aux accusations idiotes, il suffit comme l’a fait RMC Sport de faire remarquer un point indéniable : « la Pulga a recueilli plus de suffrages en Amérique du Sud (47 contre 39), en Amérique du Nord et Caraïbes (102 à 86) et en Océanie (22 à 14). Même l’Afrique qui comptait pourtant deux sérieux prétendants (Mané et Salah) a placé Messi en tête (187) devant Mané (170) et Van Dijk (154) ».