Une stratégie de réduction des coûts affirmée
La Société Générale a annoncé qu'elle allait supprimer 900 postes « sans contrainte », principalement dans les services informatiques et ses fonctions centrales. Cette décision, révélée par Les Echos, s'inscrit dans une démarche plus globale de rationalisation des coûts, avec pour objectif de réaliser 1,7 milliard d'euros d'économies d'ici à 2026. La fusion avec le Crédit du Nord, qui va entraîner la suppression de 650 agences et de 3.700 emplois d'ici à 2025, témoigne de l'ampleur de la transformation en cours.
Les 900 postes supprimés à la Société Générale ne sont que la partie émergée de l'iceberg. L'objectif de cette restructuration va au-delà des économies immédiates ; il s'agit de repositionner la Société Générale comme un acteur majeur et durable sur l'échiquier bancaire européen.
Les 900 postes supprimés à la Société Générale ne sont que la partie émergée de l'iceberg. L'objectif de cette restructuration va au-delà des économies immédiates ; il s'agit de repositionner la Société Générale comme un acteur majeur et durable sur l'échiquier bancaire européen.
Un secteur bancaire en pleine mutation
Plus généralement, le troisième trimestre 2023 a mis en évidence les défis considérables auxquels sont confrontées les institutions financières françaises. BNP Paribas et la Société Générale ont tous deux enregistré des contre-performances notables, contrastant fortement avec la bonne santé affichée par le Crédit Agricole. Alors que BNP Paribas a vu son action chuter de 7% et celle de la Société Générale de 12%, le Crédit Agricole a réussi à grappiller 2% sur la même période.
L'initiative de la Société Générale de réduire ses coûts n'est pas isolée, elle s'inscrit dans une vision plus large de transformation du secteur bancaire traditionnel. Elle reflète par ailleurs une tendance sectorielle où les banques, confrontées à la digitalisation croissante et à une concurrence accrue, cherchent à alléger leurs structures pour gagner en efficacité. BNP Paribas et le Crédit Agricole, eux aussi, ont entrepris des démarches similaires, afin de répondre aux nouvelles exigences du marché. La suppression de 900 postes, annoncée par le directeur général, Slawomir Krupa, loin d'être une fin en soi, est, par conséquent, perçue comme un levier pour accélérer cette transition vers une banque plus agile, plus numérique et plus à l'écoute de ses clients.
L'initiative de la Société Générale de réduire ses coûts n'est pas isolée, elle s'inscrit dans une vision plus large de transformation du secteur bancaire traditionnel. Elle reflète par ailleurs une tendance sectorielle où les banques, confrontées à la digitalisation croissante et à une concurrence accrue, cherchent à alléger leurs structures pour gagner en efficacité. BNP Paribas et le Crédit Agricole, eux aussi, ont entrepris des démarches similaires, afin de répondre aux nouvelles exigences du marché. La suppression de 900 postes, annoncée par le directeur général, Slawomir Krupa, loin d'être une fin en soi, est, par conséquent, perçue comme un levier pour accélérer cette transition vers une banque plus agile, plus numérique et plus à l'écoute de ses clients.