Des mesures fiscales contestées
Le gouvernement, sous la houlette du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, semble déterminé à prendre des mesures drastiques pour le budget 2024. L'objectif principal est de maîtriser l'endettement, qui a récemment franchi le seuil des 3.000 milliards d'euros. Plusieurs mesures fiscales sont actuellement à l'étude, notamment des hausses de taxes, la suppression de niches fiscales et la réduction d'avantages sociaux. Ces propositions ont suscité de vives réactions, notamment de la part d'entreprises qui craignent d'être fortement impactées.
Parmi les mesures évoquées, certaines concernent la fiscalité verte. Par exemple, la fin progressive des avantages fiscaux pour le gazole non routier ou un alourdissement de la taxe sur les billets d’avion sont envisagés. D'autres pistes, moins écologiques, sont également à l'étude. Le gouvernement envisage par exemple d'augmenter le nombre de jours de carence pour compenser la hausse des arrêts maladie.
Parmi les mesures évoquées, certaines concernent la fiscalité verte. Par exemple, la fin progressive des avantages fiscaux pour le gazole non routier ou un alourdissement de la taxe sur les billets d’avion sont envisagés. D'autres pistes, moins écologiques, sont également à l'étude. Le gouvernement envisage par exemple d'augmenter le nombre de jours de carence pour compenser la hausse des arrêts maladie.
Inquiétudes des entreprises
Les entreprises sont particulièrement préoccupées par les changements à venir. La CPME, une organisation patronale, a exprimé ses inquiétudes concernant la fiscalité écologique, craignant qu'elle ne devienne un prétexte pour justifier toutes sortes de mesures. De plus, la baisse de la CVAE, un impôt de production prévu pour 2024, pourrait être reportée, ce qui inquiète grandement les entreprises. « Y renoncer serait grave, il en va de la compétitivité de la France », a déclaré un responsable de la CPME.
Les organisations patronales rappellent que les prélèvements obligatoires en France représentent encore 45% du PIB. Pour elles, les aides aux entreprises ne sont pas des cadeaux, mais des corrections nécessaires. Un haut responsable patronal a même suggéré que plutôt que de chercher à faire des économies sur le dos des entreprises, le gouvernement devrait se concentrer sur la réduction des dépenses de l'État.
Les organisations patronales rappellent que les prélèvements obligatoires en France représentent encore 45% du PIB. Pour elles, les aides aux entreprises ne sont pas des cadeaux, mais des corrections nécessaires. Un haut responsable patronal a même suggéré que plutôt que de chercher à faire des économies sur le dos des entreprises, le gouvernement devrait se concentrer sur la réduction des dépenses de l'État.