Est-ce qu’un jour il faudra raturer tous les manuels scolaires ? Barrer le nombre de kilomètres qui nous séparent de la lune pour en ajouter un. Après avoir déployé des efforts d’ingéniosité et de minutie, les ingénieurs de la Nasa sont parvenus à atteindre leur cible avec un laser pour obtenir un signal retour qui leur a permis d’évaluer la distance avec la Lune. « L’objet ciblé ? Un panel réflecteur de la taille d’un grand livre, attaché au satellite Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO). Ce dernier se situe à plus de 386 000 kilomètres de la surface de la Terre, en orbite autour de la Lune. Le laser infrarouge tiré a été développé et émis par l’équipe Géoazur de l’Observatoire astronomique de la Côte d’Azur à Grasse, près de Cannes, en France. Les astronomes français détaillent leurs résultats dans une étude publiée dans la revue Earth, Planets and Space » a repéré Le Journal du Geek .
« Selon la NASA, un photon de lumière émis depuis la Terre possède une chance sur 25 millions d’atteindre une cible sur la Lune, et une chance sur 250 millions qu’il soit réfléchi par la cible jusqu’à son lieu d’émission terrestre. Plusieurs facteurs rentrent en compte comme l’épaisseur de notre atmosphère, le mouvement de rotation de la Terre et de la Lune, etc » appuie l’article.
Mais aussi des aspects plus prosaïques, comme les saletés qui se sont accumulées sur les miroirs qui ont été déposés depuis 1969. Que ce soit les installations déposées par les Etats-Unis ou l’URSS, le temps écoulé complique considérablement la tâche. « Depuis leurs installations, ces cinq réflecteurs prennent littéralement la poussière. De ce fait, lorsqu’un laser les atteint, ils ne réfléchissent en moyenne qu’un dixième du signal – ce qui diminue les chances de le recevoir sur Terre. Le panel réflecteur installé sur le LRO ne comprend, quant à lui, que 14 miroirs tubulaires » lit-on plus loin.
« Selon la NASA, un photon de lumière émis depuis la Terre possède une chance sur 25 millions d’atteindre une cible sur la Lune, et une chance sur 250 millions qu’il soit réfléchi par la cible jusqu’à son lieu d’émission terrestre. Plusieurs facteurs rentrent en compte comme l’épaisseur de notre atmosphère, le mouvement de rotation de la Terre et de la Lune, etc » appuie l’article.
Mais aussi des aspects plus prosaïques, comme les saletés qui se sont accumulées sur les miroirs qui ont été déposés depuis 1969. Que ce soit les installations déposées par les Etats-Unis ou l’URSS, le temps écoulé complique considérablement la tâche. « Depuis leurs installations, ces cinq réflecteurs prennent littéralement la poussière. De ce fait, lorsqu’un laser les atteint, ils ne réfléchissent en moyenne qu’un dixième du signal – ce qui diminue les chances de le recevoir sur Terre. Le panel réflecteur installé sur le LRO ne comprend, quant à lui, que 14 miroirs tubulaires » lit-on plus loin.