Consommer du cannabis est passible d’un an d’emprisonnement. Une peine qui ne fait plus peur à personne parce que jamais appliquée. Dans les faits, la consommation n’est plus vraiment réprimée tout en continuant à occuper considérablement les forces de l’ordre. Des études estiment ainsi que chaque année un million d’heures de travail des fonctionnaires de police et de justice est dédié à la répression de la consommation.
Une situation qui pourrait être sur le point de changer si l’on croit le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. Ce dernier déclaré au micro de RMC que dans les prochains mois la consommation sera passible d’une contravention. « Rappelons qu’en outre, cette contraventionnalisation de l’usage de cannabis s’inscrira dans une démarche globale. Ainsi le nouveau Président de la république, alors qu’il était candidat avait fait valoir, que, selon lui, il s’agissait là d’un outil important pour la répression des « délits du quotidien » » rapporte le Journal International de médecine . « Ce dispositif aurait plusieurs vertus, en premier lieu celle d’alléger les procédures et de rendre les sanctions immédiates tout en conservant à ces infractions leur valeur délictuelle, puisqu’en cas d'impossibilité de recouvrement, l'auteur pourra retrouver les chemins du tribunal. Il permettra également de dégager du temps aux policiers, gendarmes et magistrats » continue le site.
Du côté des critiques du projet certains estiment que la simple contravention risque symboliquement de rendre encore plus banal la consommation avec les effets sur la santé que l’on connait et la hausse des trafics. Ce pourrait en tous cas être un bon compromis pour agir sur la situation sans aller jusqu’à la légalisation ou l’application stricte de la loi pour les consommateurs.
Une situation qui pourrait être sur le point de changer si l’on croit le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. Ce dernier déclaré au micro de RMC que dans les prochains mois la consommation sera passible d’une contravention. « Rappelons qu’en outre, cette contraventionnalisation de l’usage de cannabis s’inscrira dans une démarche globale. Ainsi le nouveau Président de la république, alors qu’il était candidat avait fait valoir, que, selon lui, il s’agissait là d’un outil important pour la répression des « délits du quotidien » » rapporte le Journal International de médecine . « Ce dispositif aurait plusieurs vertus, en premier lieu celle d’alléger les procédures et de rendre les sanctions immédiates tout en conservant à ces infractions leur valeur délictuelle, puisqu’en cas d'impossibilité de recouvrement, l'auteur pourra retrouver les chemins du tribunal. Il permettra également de dégager du temps aux policiers, gendarmes et magistrats » continue le site.
Du côté des critiques du projet certains estiment que la simple contravention risque symboliquement de rendre encore plus banal la consommation avec les effets sur la santé que l’on connait et la hausse des trafics. Ce pourrait en tous cas être un bon compromis pour agir sur la situation sans aller jusqu’à la légalisation ou l’application stricte de la loi pour les consommateurs.