Politique
Creative Commons - Pixabay
Le producteur de Nicolas Canteloup a annoncé que l’humoriste ne sera pas sur Europe 1 l’année prochaine. Ne cachant pas sa surprise, Jean-Marc Dumontet assure que la décision était récente puisque lors de la dernière émission du 2 juillet il pensait que l’aventure continuerait pour 2021 et 2022. Avec la présidentielle au bout, il s’agit en plus d’une année pas comme les autres.
« Des discussions vont s’engager sur les modalités de rupture du contrat de l’humoriste – de 1 million d’euros par an –, qui avait été prolongé jusqu’en 2022. Le sort de Nicolas Canteloup suscitait des interrogations en interne et au-delà depuis la grève historique de cinq jours survenue en juin au sein de la station, motivée par la mise à pied d’un reporter et la crainte d’une transformation de la radio en « média d’opinion » au gré des rapprochements avec la chaîne d’information du groupe Canal+. Sans faire grève, l’imitateur, vitrine de la radio, avait apporté son soutien au mouvement lors de chroniques caustiques. Pour la dernière de la saison, il avait rebaptisé Europe 1 en CNews Radio et raillé « le grand capitaine breton » Bolloré » rapporte Le Monde.
Est-ce que son départ était prévu avant cette critique à peine voilée pour le milliardaire ? Le motif officiel n’a pas été dévoilé. Ce qui est certain c’est que la radio au logo bleue aura un visage totalement remanié dans quelques semaines. « Patrick Cohen, Pascale Clark, Anne Roumanoff, Bertrand Chameroy, Matthieu Belliard, Emilie Mazoyer, Wendy Bouchard… Les départs consentis ou forcés s’accumulent ces dernières semaines au sein de la station, dont certaines voix vont être remplacées par des personnalités de CNews. La radio et la chaîne mettront en place une émission commune à la rentrée » appuie le quotidien. Bien que feuilleton depuis des semaines, ce virage d’Europe 1 n’a rien de surprenant. Les anciens de iTélé pourraient en témoigner.
« Des discussions vont s’engager sur les modalités de rupture du contrat de l’humoriste – de 1 million d’euros par an –, qui avait été prolongé jusqu’en 2022. Le sort de Nicolas Canteloup suscitait des interrogations en interne et au-delà depuis la grève historique de cinq jours survenue en juin au sein de la station, motivée par la mise à pied d’un reporter et la crainte d’une transformation de la radio en « média d’opinion » au gré des rapprochements avec la chaîne d’information du groupe Canal+. Sans faire grève, l’imitateur, vitrine de la radio, avait apporté son soutien au mouvement lors de chroniques caustiques. Pour la dernière de la saison, il avait rebaptisé Europe 1 en CNews Radio et raillé « le grand capitaine breton » Bolloré » rapporte Le Monde.
Est-ce que son départ était prévu avant cette critique à peine voilée pour le milliardaire ? Le motif officiel n’a pas été dévoilé. Ce qui est certain c’est que la radio au logo bleue aura un visage totalement remanié dans quelques semaines. « Patrick Cohen, Pascale Clark, Anne Roumanoff, Bertrand Chameroy, Matthieu Belliard, Emilie Mazoyer, Wendy Bouchard… Les départs consentis ou forcés s’accumulent ces dernières semaines au sein de la station, dont certaines voix vont être remplacées par des personnalités de CNews. La radio et la chaîne mettront en place une émission commune à la rentrée » appuie le quotidien. Bien que feuilleton depuis des semaines, ce virage d’Europe 1 n’a rien de surprenant. Les anciens de iTélé pourraient en témoigner.