Les essais cliniques n’ont pas permis de promettre un cœur éternel. Mais ils ont été suffisamment satisfaisants pour obtenir l’exigeante certification européenne (CE). Carmat peut donc se lancer dans la commercialisation de son cœur artificiel. Une victoire pour la société française fondée par le chirurgien et cardiologue Alain Carpentier. « Cette certification européenne a été obtenue après des années d’essais cliniques et d’améliorations. La première implantation a eu lieu le 12 décembre 2013. Claude Dany, le patient, avait survécu 2 mois et demi et ouvert la voie à cette technologie. La commercialisation du cœur artificiel Carmat intervient avant même que les essais cliniques ne soient terminés. Sept patients doivent encore être implantés pour achever l’étude-pivot » rappelle France Info.
Lorsque l’on parle de cœur artificiel, il ne s’agit pas d’un cœur infaillible. Les essais sont satisfaisants car cela a permis de prolonger la vie des transplantés, mais l’espérance de vie d’une personne équipée d’un faux cœur est très courte. « Lors des essais cliniques, seul un patient a réussi à survivre plus de deux ans, quand une transplantation classique permet d’espérer vivre quasiment 20 ans de plus. C’est pourquoi ce cœur s’adresse aux patients en insuffisance cardiaque terminale, donc en fin de vie. Il pourrait notamment leur permettre de tenir jusqu’à ce qu’un greffon naturel soit libre. Il y a en effet pénurie de cœurs naturels. Environ 500 greffes cardiaques sont réalisées chaque année, alors que plus de 10 000 Français sont en attente d’une transplantation. Carmat prévoit de fabriquer environ 300 cœurs artificiels par an d’ici trois ans dans son usine de Vélizy (Yvelines). Ce cœur artificiel coûte environ 150 000 euros. La question est désormais de savoir quelle sera la prise en charge de la Sécurité sociale » explique la chaine publique d’informations. Sans préciser le nombre de décès qui auraient pu être évités grâce à des cœurs artificiels provisoires.
Lorsque l’on parle de cœur artificiel, il ne s’agit pas d’un cœur infaillible. Les essais sont satisfaisants car cela a permis de prolonger la vie des transplantés, mais l’espérance de vie d’une personne équipée d’un faux cœur est très courte. « Lors des essais cliniques, seul un patient a réussi à survivre plus de deux ans, quand une transplantation classique permet d’espérer vivre quasiment 20 ans de plus. C’est pourquoi ce cœur s’adresse aux patients en insuffisance cardiaque terminale, donc en fin de vie. Il pourrait notamment leur permettre de tenir jusqu’à ce qu’un greffon naturel soit libre. Il y a en effet pénurie de cœurs naturels. Environ 500 greffes cardiaques sont réalisées chaque année, alors que plus de 10 000 Français sont en attente d’une transplantation. Carmat prévoit de fabriquer environ 300 cœurs artificiels par an d’ici trois ans dans son usine de Vélizy (Yvelines). Ce cœur artificiel coûte environ 150 000 euros. La question est désormais de savoir quelle sera la prise en charge de la Sécurité sociale » explique la chaine publique d’informations. Sans préciser le nombre de décès qui auraient pu être évités grâce à des cœurs artificiels provisoires.