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Les villes sont-elles décidées à mettre des bâtons dans les roues de Airbnb ? Pas de problème, en tout cas cette année. En effet, la plateforme de locations de biens pour des séjours courts observe un attrait tout particulier pour la campagne. « Cet été, Paris ne sera pas la destination privilégiée en France, détrônée par le Var. Le phénomène n’est pas propre à l’Hexagone, puisque Rome est devancée par la Sardaigne, Londres par les Cornouailles et Berlin par les bords de la mer Baltique » avance Le Monde .
Une des raisons majeures de cette tendance tient du fait que les étrangers qui se ruent habituellement sur Paris en été ne sont pas au rendez-vous. « Pour autant, Airbnb veut croire en un basculement qui permettrait d’amoindrir sa dépendance aux grandes métropoles touristiques – à commencer par Paris, son premier marché mondial. Avant la pandémie, près de 12 % des revenus d’Airbnb provenaient de dix villes dans le monde. La plupart d’entre elles ont pris – ou tentent de le faire – des mesures pour limiter le nombre de meublés touristiques ; et les cas les plus anciens, comme celui de San Francisco, la ville d’Airbnb, ont montré que des mesures de régulation adaptées pouvaient fortement nuire aux affaires de la start-up » ajoute le quotidien français.
Mais si par les chiffres qu’elle met en avant l’entreprise montre une réalité perceptible d’un été qui se profile sans grands déplacements, on décèle derrière les airs d’analyse et de stratégie une nécessité. « La start-up se pense en meilleure position pour négocier avec les élus locaux, qui eux-mêmes s’imaginent confortés par les difficultés de la plate-forme dans ses bastions historiques. Pour l’heure, sa priorité est de répartir les flux touristiques sur les territoires, ce qui lui permettra d’être davantage à l’abri des menaces de régulation, également brandies par la Commission européenne. La page d’accueil du site met aujourd’hui en avant les destinations proches, les « escapades en pleine nature » ou « des logements uniques » – yourte, cabane dans les arbres, péniche ou micromaison, bref, tout ce qui n’est pas un deux-pièces standardisé dans le Marais à Paris. Longtemps, ce même espace promouvait les villes les plus touristiques du monde » explique Le Monde. Mais aussi populaire que le site soit devenu, inverser des tendances touristiques n’est pas réaliste.
Une des raisons majeures de cette tendance tient du fait que les étrangers qui se ruent habituellement sur Paris en été ne sont pas au rendez-vous. « Pour autant, Airbnb veut croire en un basculement qui permettrait d’amoindrir sa dépendance aux grandes métropoles touristiques – à commencer par Paris, son premier marché mondial. Avant la pandémie, près de 12 % des revenus d’Airbnb provenaient de dix villes dans le monde. La plupart d’entre elles ont pris – ou tentent de le faire – des mesures pour limiter le nombre de meublés touristiques ; et les cas les plus anciens, comme celui de San Francisco, la ville d’Airbnb, ont montré que des mesures de régulation adaptées pouvaient fortement nuire aux affaires de la start-up » ajoute le quotidien français.
Mais si par les chiffres qu’elle met en avant l’entreprise montre une réalité perceptible d’un été qui se profile sans grands déplacements, on décèle derrière les airs d’analyse et de stratégie une nécessité. « La start-up se pense en meilleure position pour négocier avec les élus locaux, qui eux-mêmes s’imaginent confortés par les difficultés de la plate-forme dans ses bastions historiques. Pour l’heure, sa priorité est de répartir les flux touristiques sur les territoires, ce qui lui permettra d’être davantage à l’abri des menaces de régulation, également brandies par la Commission européenne. La page d’accueil du site met aujourd’hui en avant les destinations proches, les « escapades en pleine nature » ou « des logements uniques » – yourte, cabane dans les arbres, péniche ou micromaison, bref, tout ce qui n’est pas un deux-pièces standardisé dans le Marais à Paris. Longtemps, ce même espace promouvait les villes les plus touristiques du monde » explique Le Monde. Mais aussi populaire que le site soit devenu, inverser des tendances touristiques n’est pas réaliste.