Télépathie. Ce concept véhicule bien des fantasmes. Aujourd’hui, aucun chercheur n’a réussi à le réaliser. Et pourtant, c’est un graal. Et pourtant, on s’en rapproche. Ainsi, le docteur Michel Berg, président de la société Axilum Robotics, a participé à une expérience permettant à deux cerveaux de communiquer. C’est « Une vraie innovation, mais pas encore de la télépathie », explique t-il au site 20 Minutes.fr.
Des propos qui viennent contredire ceux de l’AFP, qui a rendu public, la semaine dernière, une dépêche indiquant : « Première expérience de télépathie réussie, selon des chercheurs ». Résultat, tout le monde a pensé à télépathie, ce qui est erroné. Les médias en revanche, ont largement relayé cette information qui est vraie : la réussite de la première transmission de cerveau à cerveau grâce à des neuro-technologies de pointe incluant l'EEG, l’électroencéphalogramme sans fil, et la TMS robotisée, un dispositif robotisé de stimulation magnétique transcrânienne.
Ce qui est sûr, c'est que la diffusion d’une information mentale, entre deux personnes séparées par des milliers de kilomètres a été un succès. C’est une première. Il n’en fallait pas plus pour que l’expression « télépathie » soit utilisée à tort et à travers. La fascination est totale pour ce principe. Du coup, les résultats de l’expérimentation ont pu être mal interprétés.
En effet, dans le cas de cette expérience précise, le terme de « télépathie » est légèrement galvaudé, explique Michel Berg, médecin et président de la société Axilum Robotics. Cette dernière développe et commercialise des solutions robotisées destinées à assister le corps médical dans la mise en œuvre de gestes techniques. Axilum Robotics est issu de l'équipe Automatique Vision et Robotique de ICube, le Laboratoire des Sciences de l'Ingénieur, de l'Informatique et de l'Imagerie, unité de recherche CNRS - Université de Strasbourg - ENGEES - INSA.
En revanche, ce qui est certain, c’est que cette innovation scientifique, sans être de la télépathie, reste exceptionnelle. Un appareil a réussi à traduire la pensée d’une personne et à la transmettre à une autre. Dans ce cas précis, « un individu se trouvait en Inde, un autre à Strasbourg » explique le docteur Berg. Le concept de base était le suivant : réussir à ce que le premier individu transmette un mot au second de manière consciente. Mais attention, sans faire un seul mouvement et sans se servir des cinq sens. « La personne en Inde était équipée d’électrodes sur la tête et faisait face à un écran. Sur cet écran, il voyait un point qui se déplaçait soit horizontalement, soit verticalement, en fonction d’un mot (hola ou ciao) codé au préalable ».
En fonction du déplacement du point, le « cobaye » devait bouger son pied ou sa main. L’information mentale émise par son cerveau était alors traduite sous forme d’impulsions électriques précises, enregistrées par un électroencéphalogramme (EEG). Ensuite, « ce signal, codé sous forme binaire, était envoyé par Internet à Strasbourg, où un système robotisé de stimulation magnétique transcrânienne (TMS robotisée), déclenchait ou non des sensations lumineuses dans le cerveau récepteur, selon le message reçu ». Un flash lumineux signifiait 1, l’absence de flash 0. À chaque série de chiffres, un mot était lié.
Sur le papier, cela paraît simple. En revanche, dans la pratique, les choses se sont avérées plus compliquées. Il a en effet fallu stimuler 140 fois une zone précise du cerveau pour reconnaître un mot simple comme «hola» ou «ciao». S’il a fallu s’y reprendre à plusieurs fois, le système robotisé développé par l’entreprise Axilum Robotics a passé les qualifs haut la main. Cette expérience de communication de cerveau à cerveau a parfaitement fonctionné. En revanche, il n’est pas question ici de télépathie. La télépathie reste une façon de communiquer par la pensée sans aide extérieure et donc, sans système robotisé. Pour autant, cette expérience est une véritable réussite. La télépathie, c'est sûr, on y parviendra un jour.
Des propos qui viennent contredire ceux de l’AFP, qui a rendu public, la semaine dernière, une dépêche indiquant : « Première expérience de télépathie réussie, selon des chercheurs ». Résultat, tout le monde a pensé à télépathie, ce qui est erroné. Les médias en revanche, ont largement relayé cette information qui est vraie : la réussite de la première transmission de cerveau à cerveau grâce à des neuro-technologies de pointe incluant l'EEG, l’électroencéphalogramme sans fil, et la TMS robotisée, un dispositif robotisé de stimulation magnétique transcrânienne.
Ce qui est sûr, c'est que la diffusion d’une information mentale, entre deux personnes séparées par des milliers de kilomètres a été un succès. C’est une première. Il n’en fallait pas plus pour que l’expression « télépathie » soit utilisée à tort et à travers. La fascination est totale pour ce principe. Du coup, les résultats de l’expérimentation ont pu être mal interprétés.
En effet, dans le cas de cette expérience précise, le terme de « télépathie » est légèrement galvaudé, explique Michel Berg, médecin et président de la société Axilum Robotics. Cette dernière développe et commercialise des solutions robotisées destinées à assister le corps médical dans la mise en œuvre de gestes techniques. Axilum Robotics est issu de l'équipe Automatique Vision et Robotique de ICube, le Laboratoire des Sciences de l'Ingénieur, de l'Informatique et de l'Imagerie, unité de recherche CNRS - Université de Strasbourg - ENGEES - INSA.
En revanche, ce qui est certain, c’est que cette innovation scientifique, sans être de la télépathie, reste exceptionnelle. Un appareil a réussi à traduire la pensée d’une personne et à la transmettre à une autre. Dans ce cas précis, « un individu se trouvait en Inde, un autre à Strasbourg » explique le docteur Berg. Le concept de base était le suivant : réussir à ce que le premier individu transmette un mot au second de manière consciente. Mais attention, sans faire un seul mouvement et sans se servir des cinq sens. « La personne en Inde était équipée d’électrodes sur la tête et faisait face à un écran. Sur cet écran, il voyait un point qui se déplaçait soit horizontalement, soit verticalement, en fonction d’un mot (hola ou ciao) codé au préalable ».
En fonction du déplacement du point, le « cobaye » devait bouger son pied ou sa main. L’information mentale émise par son cerveau était alors traduite sous forme d’impulsions électriques précises, enregistrées par un électroencéphalogramme (EEG). Ensuite, « ce signal, codé sous forme binaire, était envoyé par Internet à Strasbourg, où un système robotisé de stimulation magnétique transcrânienne (TMS robotisée), déclenchait ou non des sensations lumineuses dans le cerveau récepteur, selon le message reçu ». Un flash lumineux signifiait 1, l’absence de flash 0. À chaque série de chiffres, un mot était lié.
Sur le papier, cela paraît simple. En revanche, dans la pratique, les choses se sont avérées plus compliquées. Il a en effet fallu stimuler 140 fois une zone précise du cerveau pour reconnaître un mot simple comme «hola» ou «ciao». S’il a fallu s’y reprendre à plusieurs fois, le système robotisé développé par l’entreprise Axilum Robotics a passé les qualifs haut la main. Cette expérience de communication de cerveau à cerveau a parfaitement fonctionné. En revanche, il n’est pas question ici de télépathie. La télépathie reste une façon de communiquer par la pensée sans aide extérieure et donc, sans système robotisé. Pour autant, cette expérience est une véritable réussite. La télépathie, c'est sûr, on y parviendra un jour.