Le groupe sud-africain Steinhoff a mis en vente Conforama. Un choix qui devrait avoir d’importances conséquences sur les emplois du marchand de meubles. « Selon BFM Business, le distributeur de meubles prépare une restructuration massive qui pourrait conduire à supprimer 2000 emplois. Les syndicats français estiment qu’"entre 1.500 et 2.000 emplois seraient menacés, dont une grande partie en France, pour une vingtaine de magasins vendus ou fermés dans l’Hexagone". L'ampleur du plan dépendra de toutes façons du repreneur. Conforama compte 14.000 salariés en Europe dont 9000 en France » rapporte BFM.
La restructuration est envisagée pour faciliter l’opération de vente. Depuis mi 2018, la maison mère a officialisé sa volonté de vendre la société sans parvenir à trouver un acheteur. Le prix semble trop élevé pour une société qui perd de l’argent. « La cession pourrait aboutir d'ici l'été. Le montant réclamé est entre 600 et 700 millions d’euros. La négociation s'avère délicate "au regard des performances du groupe qui a affiché 'une marge nulle fin 2018' selon un concurrent qui a obtenu les comptes de l’entreprise", révèle BFM Business. Le site d'informations économiques précise que "les activités françaises, qui pèsent pour deux tiers de Conforama, ont perdu plus de 100 millions d’euros l’an passé". La marque d’ameublement dispose de 337 magasins en France, en Espagne et en Suisse » continue l’article. Il serait pourtant hâtif de considérer que la vente du groupe s’explique uniquement par la situation de Conforama. « Mais les difficultés financières du vendeur de meubles ne sont pas la seule raison de la cession. Toujours selon BFM Business, "Steinhoff est sous pression de ses créanciers alors que des irrégularités comptables de plusieurs milliards d’euros ont été constatées sur plusieurs années". Le groupe affiche 10 milliards d’euros de dettes rachetées en partie par des fonds spéculatifs » conclue l’article de la chaine d’infos.
La restructuration est envisagée pour faciliter l’opération de vente. Depuis mi 2018, la maison mère a officialisé sa volonté de vendre la société sans parvenir à trouver un acheteur. Le prix semble trop élevé pour une société qui perd de l’argent. « La cession pourrait aboutir d'ici l'été. Le montant réclamé est entre 600 et 700 millions d’euros. La négociation s'avère délicate "au regard des performances du groupe qui a affiché 'une marge nulle fin 2018' selon un concurrent qui a obtenu les comptes de l’entreprise", révèle BFM Business. Le site d'informations économiques précise que "les activités françaises, qui pèsent pour deux tiers de Conforama, ont perdu plus de 100 millions d’euros l’an passé". La marque d’ameublement dispose de 337 magasins en France, en Espagne et en Suisse » continue l’article. Il serait pourtant hâtif de considérer que la vente du groupe s’explique uniquement par la situation de Conforama. « Mais les difficultés financières du vendeur de meubles ne sont pas la seule raison de la cession. Toujours selon BFM Business, "Steinhoff est sous pression de ses créanciers alors que des irrégularités comptables de plusieurs milliards d’euros ont été constatées sur plusieurs années". Le groupe affiche 10 milliards d’euros de dettes rachetées en partie par des fonds spéculatifs » conclue l’article de la chaine d’infos.