Premier cas de réinfection à Hong-Kong
Les cas de réinfection par le coronavirus Sars-CoV-2 responsable du Covid-19 étaient supposés, sans avoir, jusque-là, pu être confirmés. L’une des premières confirmations vient de chercheurs de l’université de Hong-Kong qui ont annoncé, le 24 août 2020, avoir pu identifier un cas de réinfection sur un patient atteint de la maladie. L’étude est en attente de publication, les revues étant de plus en plus regardantes à la suite de différents scandales.
Selon les chercheurs, la réinfection concernerait un résident de Hong-Kong testé positif le 26 mars 2020. Après avoir guéri, guérison confirmée par un test négatif montrant l’absence de virus dans le corps, il aurait de nouveau été testé positif au retour d’un voyage en Espagne, le 15 août 2020. La prudence, toutefois, est de mise, soulignent les spécialistes.
Selon les chercheurs, la réinfection concernerait un résident de Hong-Kong testé positif le 26 mars 2020. Après avoir guéri, guérison confirmée par un test négatif montrant l’absence de virus dans le corps, il aurait de nouveau été testé positif au retour d’un voyage en Espagne, le 15 août 2020. La prudence, toutefois, est de mise, soulignent les spécialistes.
D’autres cas de réinfection, cette fois en Europe
Mais ce cas ne paraît pas unique : le 25 août 2020, c’est la chaîne de télévision néerlandaise publique NOS qui dévoile deux cas de réinfection, un en Belgique et l’autre au Pays-Bas. Les chercheurs ne savent toutefois pas si la réinfection serait commune ou si, au contraire, il s’agirait de cas rares. Des tests génétiques devraient être réalisés afin de mieux comprendre l’origine de ces réinfections.
Car les chercheurs savent que le virus est en pleine mutation, comme c’est le cas pour la majorité des virus : ainsi, il y a une différence entre une réinfection par le même virus, ce qui signifierait que la réponse immunitaire développée est insuffisante, ou deux infections par deux souches différentes, comme c’est le cas, par exemple, avec les différentes variantes de grippe.
Car les chercheurs savent que le virus est en pleine mutation, comme c’est le cas pour la majorité des virus : ainsi, il y a une différence entre une réinfection par le même virus, ce qui signifierait que la réponse immunitaire développée est insuffisante, ou deux infections par deux souches différentes, comme c’est le cas, par exemple, avec les différentes variantes de grippe.