C’est bien la première fois que le gouvernement se lance dans un exercice de ce type depuis le début de la crise du Covid-19. Alors que le nombre de morts, d’hospitalisation et de cas n’est jamais rapporté au total de la population, lorsqu’il s’agit de classes d’école, c’est autre chose. « L'épidémie de coronavirus continue de sévir dans les écoles françaises. 32 établissements scolaires, sur un peu plus de 60.000, et 524 classes ont été fermés sur le territoire en raison de la détection de nouveaux cas de Covid, a annoncé ce jeudi 10 septembre au micro de BFMTV-RMC Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. «Cela correspond à 0,05% des établissements», rassure-t-il. « Certes, c'est une augmentation par rapport aux jours précédents, mais ça reste tout de même limité par rapport au nombre de classes en France » », résume Le Figaro.
Oubliant peut-être qu’en suivant cette logique qui consiste à rapporter le nombre de cas à une échelle globale, c’est l’ensemble des appels à la prudence qui pourraient être largement relativisés. Depuis quelques jours, les chiffres sont mis en avant sans contexte. Et l’annonce de la fermeture de plus en plus d’établissements a même fait réagir le gouvernement qui a annoncé des mesures spéciales pour les familles concernées : « Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer avait indiqué lundi la fermeture de 28 établissements scolaires et de 262 classes. Pour faire face à ces interruptions de cours, les salariés du privé contraints de garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, et ne pouvant télétravailler, auront droit au dispositif de chômage partiel, rétroactif au 1er septembre. »
Regardons ainsi de plus près, mais il y a fort à parier que cette communication du gouvernement ne se généralise pas. Tout simplement car elle serait comme un désaveu de la stratégie employée ces six derniers mois.
Oubliant peut-être qu’en suivant cette logique qui consiste à rapporter le nombre de cas à une échelle globale, c’est l’ensemble des appels à la prudence qui pourraient être largement relativisés. Depuis quelques jours, les chiffres sont mis en avant sans contexte. Et l’annonce de la fermeture de plus en plus d’établissements a même fait réagir le gouvernement qui a annoncé des mesures spéciales pour les familles concernées : « Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer avait indiqué lundi la fermeture de 28 établissements scolaires et de 262 classes. Pour faire face à ces interruptions de cours, les salariés du privé contraints de garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, et ne pouvant télétravailler, auront droit au dispositif de chômage partiel, rétroactif au 1er septembre. »
Regardons ainsi de plus près, mais il y a fort à parier que cette communication du gouvernement ne se généralise pas. Tout simplement car elle serait comme un désaveu de la stratégie employée ces six derniers mois.