Un reste à charge pour les tests de dépistage Covid-19
Depuis que la crise sanitaire a connu une accalmie, une règle restait en vigueur : les tests gratuits pour les personnes vaccinées. Une des dernières mesures après la suppression de l’obligation du port du masque ou encore la fin des recommandations concernant les vaccins pour les personnes qui ne sont pas à risque. Mais dès mercredi 1er mars 2023, il y aura un reste à charge.
Le montant que les patients voulant se faire dépister devront débourser va varier entre 30% et 40% du prix du test. Un reste à charge relativement élevé, surtout pour les tests PCR, les plus fiables et dont le coût peut être de plusieurs dizaines d’euros. Toutefois, ce montant ne devrait pas être finalement pris sur le budget de la majorité des familles.
Le montant que les patients voulant se faire dépister devront débourser va varier entre 30% et 40% du prix du test. Un reste à charge relativement élevé, surtout pour les tests PCR, les plus fiables et dont le coût peut être de plusieurs dizaines d’euros. Toutefois, ce montant ne devrait pas être finalement pris sur le budget de la majorité des familles.
Des exceptions et l’intervention des mutuelles
D’une part, l’Assurance maladie prévoit quand même quelques exceptions à la fin de la prise en charge à 100%. Les personnes fragiles (malades atteints d’une ALD, mineurs, seniors de plus de 65 ans) continueront de ne rien payer. Et il en est de même pour les professionnels de la santé.
Pour les autres Français, même vaccinés, il faudra faire intervenir la mutuelle qui se chargera de couvrir le reste à charge pour les tests de dépistage. Ce qui pourrait être un problème : devoir avancer les frais risque de rendre réticents une partie des potentiels malades. Et le nombre de cas de Covid-19 identifiés sur le territoire (un peu plus de 5.000 durant la dernière semaine de février 2023) pourrait chuter en conséquence.
Pour les autres Français, même vaccinés, il faudra faire intervenir la mutuelle qui se chargera de couvrir le reste à charge pour les tests de dépistage. Ce qui pourrait être un problème : devoir avancer les frais risque de rendre réticents une partie des potentiels malades. Et le nombre de cas de Covid-19 identifiés sur le territoire (un peu plus de 5.000 durant la dernière semaine de février 2023) pourrait chuter en conséquence.