Deux bus quasiment identiques, à un détail près… la Covid-19
Publiée le 2 septembre 2020 sur la revue Jama Internal Medicine, et menée par des chercheurs chinois, l’étude a analysé un cas unique en son genre : celui de deux bus qui, en janvier 2020, donc au début de la pandémie, avaient emmené des touristes vers un événement bouddhiste. Sur les deux bus, un seul a été au centre d’une contamination massive.
Selon les chercheurs, c’est une sexagénaire ayant été en contact avec des personnes de Wuhan, épicentre de l’épidémie, qui aurait apporté le virus sur le bus, mais elle était asymptomatique : elle n’avait pas de toux. A la fin du voyage, 23 personnes de son bus ont été contaminées, alors qu’aucun passager de l’autre bus ne l’a été, ce qui permet aux chercheurs de limiter les contaminations à l’intérieur du bus en question.
Selon les chercheurs, c’est une sexagénaire ayant été en contact avec des personnes de Wuhan, épicentre de l’épidémie, qui aurait apporté le virus sur le bus, mais elle était asymptomatique : elle n’avait pas de toux. A la fin du voyage, 23 personnes de son bus ont été contaminées, alors qu’aucun passager de l’autre bus ne l’a été, ce qui permet aux chercheurs de limiter les contaminations à l’intérieur du bus en question.
Le virus est bien aéroporté
Ce qui a intéressé les chercheurs dans ce cas d’école est la propagation du virus à l’intérieur du bus : la personne identifiée comme malade était assise au centre du bus mais elle a réussi à contaminer des personnes réparties dans l’intégralité du véhicule. Pour les chercheurs, si, comme on l’a supposé, le virus n’était pas aéroporté, les contaminations n’auraient pu avoir lieu que dans un périmètre restreint autour de sa place assise.
Ainsi, la conclusion qu’ils en tirent est simple : le virus est bien aéroporté, et la climatisation de l’autocar a même pu aider le virus à se répandre. De plus, la personne malade étant asymptomatique, c’est le seul fait de respirer qui propage le virus, et non la toux ou les éternuements.
Ainsi, la conclusion qu’ils en tirent est simple : le virus est bien aéroporté, et la climatisation de l’autocar a même pu aider le virus à se répandre. De plus, la personne malade étant asymptomatique, c’est le seul fait de respirer qui propage le virus, et non la toux ou les éternuements.