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Covid-19 : les sports conseillés et ceux sans risque



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




19 Octobre 2020

Alors que les salles de sports sont fermées, considéré que le sport dans son ensemble est vecteur de contamination est une erreur. Par principe, les risques de contagions sont très variés selon les disciplines mais aussi les conditions de la pratique.


Creative Commons - Pixabay
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En intérieur ? En extérieur ? Avec des partenaires ou seul ? Considérer qu’un sport est vecteur de transmission du Covid-19 nécessite de se pencher sur un certain nombre de critères. « Le 10 octobre, 90 personnalités du monde du sport, emmenées par Zinédine Zidane, ont cosigné une pétition pour demander la réouverture des structures sportives partout en France, arguant qu’aucun foyer de contamination n’avait été identifié par les agences régionales de santé. Ce que l’on sait, en revanche, c’est qu’au 5 octobre Santé publique France recensait  233 foyers de contamination en lien avec un milieu sportif, soit 6,95 % des clusters répertoriés depuis le début de la pandémie. C’est bien moins que dans les milieux familiaux et professionnels, mais ce nombre est en forte progression depuis la fin de l’été et la reprise des compétitions sportives » contextualise Le Monde.
 
Le quotidien a analysé quarante disciplines sportives ainsi que les clusters répertoriés pour dresser une évaluation des risques par sport. « Il en ressort un certain flottement : les études académiques sur les clusters sportifs sont rares et, souvent, peu de preuves directes permettent d’incriminer la pratique précise d’une activité. Certains biais compliquent l’exercice. Les sports les plus pratiqués ont statistiquement plus de risques d’être concernés par des cas positifs, et les activités générant une activité économique importante sont les plus testées, au risque de créer un effet de loupe » appuie le quotidien.
 
D’autant que les foyers de transmission médiatisés comme le sont ceux des équipes de sports professionnels ne sont pas aussi clairs que ce que l’on pourrait croire. « Ainsi, le cluster des footballeurs du Paris-Saint-Germain a été très médiatisé en septembre, alors qu’il s’est produit lors des vacances des joueurs à Ibiza, et non durant un entraînement ou un match. A l’inverse, bien malin sera celui qui saura chiffrer les contaminations nées autour de skateparks, zones d’activité sportive en accès libre dénuées d’encadrement, de référent et de suivi épidémiologique. De même, les salles de fitness françaises arguent qu’elles ont connu peu de clusters ; mais elles ont aussi été fermées une bonne partie de l’année » lit-on plus loin. Des analyses du quotidien, on retient des éléments de bon sens. Ainsi les sports collectifs ou de contact, d’autant plus quand ils se pratiquent dans des lieux clos seront les plus susceptibles de poser de problème.

Lire en intégralité l’article du « Monde » avec une liste par discipline