Des crédits immobiliers un peu plus faciles à obtenir en 2021
Avant même que la crise sanitaire ne se transforme en l’annus horribilis qu’a été l’année 2020, les professionnels de l’immobilier avaient pointé du doigt que les recommandations du HCSF allaient freiner un marché très dynamique, excluant de nombreux ménages, notamment les primo-accédants, de la possibilité d’obtenir un crédit.
Publiées le 12 décembre 2019, ces recommandations limitaient, par exemple, le taux d’endettement à 33 % et la durée des prêts à 25 ans. Des recommandations qui n’étaient toutefois pas obligatoires, et Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, n’a pas manqué de faire savoir que certains établissements de crédit ne les avaient pas respectées le 17 décembre 2020 à l’issue de cette nouvelle réunion qui a finalement allégé ces conditions.
Publiées le 12 décembre 2019, ces recommandations limitaient, par exemple, le taux d’endettement à 33 % et la durée des prêts à 25 ans. Des recommandations qui n’étaient toutefois pas obligatoires, et Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, n’a pas manqué de faire savoir que certains établissements de crédit ne les avaient pas respectées le 17 décembre 2020 à l’issue de cette nouvelle réunion qui a finalement allégé ces conditions.
Les nouvelles conditions pour obtenir un crédit immobilier en 2021
Le HCSF, le 17 décembre 2020, a donné les nouvelles recommandations pour les établissements de crédit applicables au 1er janvier 2021. Des conditions plus souples : le taux d’endettement est porté à 35 % des revenus tandis que les crédits devront avoir une durée de 25 ans… qui tiendra compte des travaux et des différés de remboursement pour atteindre 27 ans maximum. Enfin, le HCSF prévoit que 20 % des crédits pourront déroger à cette règle, contre 15 % en 2020.
Toutefois, ces allègements ne sont pas octroyés sans une contrepartie des banques : elles devront être très vigilantes, sous peine d’amende. Dès l’été 2021, a précisé Bruno Le Maire, ces conditions deviendront contraignantes pour les établissements bancaires, alors qu’elles n’étaient que des recommandations.
Toutefois, ces allègements ne sont pas octroyés sans une contrepartie des banques : elles devront être très vigilantes, sous peine d’amende. Dès l’été 2021, a précisé Bruno Le Maire, ces conditions deviendront contraignantes pour les établissements bancaires, alors qu’elles n’étaient que des recommandations.