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La Mairie de Fournès a annoncé que Amazon avait renoncé à son projet d’usine de tri de colis. « Lancé en 2019, le projet prévoyait la construction d’un bâtiment de 280 mètres de long et de 170 mètres de large pour une hauteur d’environ six étages, à proximité d’une sortie de l’autoroute A9, et à une heure de Marseille comme de Montpellier. Un emplacement quasi parfait pour la société de Jeff Bezos, qui avait presque tout prévu : les plans, le permis de construire, l’accord du conseil municipal… L’américain annonçait déjà la création de 150 à 200 emplois, que les soutiens d’Amazon ont vite gonflée à 600, dans un département où le taux de chômage avoisine 15 % » relève Le Monde.
Des manifestants se sont dressés contre le projet malgré les 80 millions d’euros d’investissements annoncés et les emplois espérés. « Si le scénario semblait au départ bien ficelé, c’était sans compter sur la fronde tenace et opiniâtre d’une poignée de citoyens, qui, durant le premier confinement, s’intéressent d’un peu plus près à cette enquête publique de 450 pages. « Jamais elle ne précise le nom d’Amazon. Sacrée performance ! », ironise Patrick Fertil, de l’Association pour le développement de l’emploi dans le respect de l’environnement (Adere). Lui y voit, depuis le départ, « un projet surdimensionné, sécuritairement catastrophique, déplorable au niveau de l’environnement et politiquement lamentable ». La colère monte au fil des mois. Les députés Philippe Berta (MoDem) et Annie Chapelier (LRM) ou l’ancienne ministre Delphine Batho annoncent leur opposition. Puis Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, se positionne du côté des anti. L’Adere enregistrera jusqu’à 36 000 signatures sur une pétition et réunira, à plusieurs reprises, des milliers de manifestants sur le site » continue le quotidien.
Car au-delà de l’investissement, les habitants du village craignaient les nuisances inévitables d’un centre de tri qui aurait occasionné un balai incessant de camions et de passages.
Des manifestants se sont dressés contre le projet malgré les 80 millions d’euros d’investissements annoncés et les emplois espérés. « Si le scénario semblait au départ bien ficelé, c’était sans compter sur la fronde tenace et opiniâtre d’une poignée de citoyens, qui, durant le premier confinement, s’intéressent d’un peu plus près à cette enquête publique de 450 pages. « Jamais elle ne précise le nom d’Amazon. Sacrée performance ! », ironise Patrick Fertil, de l’Association pour le développement de l’emploi dans le respect de l’environnement (Adere). Lui y voit, depuis le départ, « un projet surdimensionné, sécuritairement catastrophique, déplorable au niveau de l’environnement et politiquement lamentable ». La colère monte au fil des mois. Les députés Philippe Berta (MoDem) et Annie Chapelier (LRM) ou l’ancienne ministre Delphine Batho annoncent leur opposition. Puis Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, se positionne du côté des anti. L’Adere enregistrera jusqu’à 36 000 signatures sur une pétition et réunira, à plusieurs reprises, des milliers de manifestants sur le site » continue le quotidien.
Car au-delà de l’investissement, les habitants du village craignaient les nuisances inévitables d’un centre de tri qui aurait occasionné un balai incessant de camions et de passages.