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C’est une bonne pédagogie puisqu’elle a des bons résultats sur le développement social de l’enfant. Pour autant, aucune étude fiable et d’ampleur ne permet d’évaluer les apports de la pédagogie Montessori. « Fondée sur différents grands principes, la pédagogie Montessorivise à offrir à l’enfant une certaine liberté d’apprentissage, dans un environnement cadré et adapté. Celui-ci se partage en plusieurs aires de découverte dédiées à la vie pratique, à la vie sensorielle, au langage et aux mathématiques. Notons aussi que les enfants évoluent en groupes multi-âges – de 3 ans à 6 ans par exemple, puis de 6 ans à 9 ans… Le matériel présent dans la classe permet à l’enfant d’agir en toute autonomie. Il lui permet entre autres de se corriger seul, le rôle de l’enseignant étant avant tout d’observer l’enfant pour répondre de manière optimale à ses besoins, de l’accompagner dans ses initiatives et le rediriger si nécessaire », explique un article publié par le site de vulgarisation universitaire The Conversation.
A l’occasion de la publication d’une méta analyse dans la revue Contemporary Educational Psychology, c’est-à-dire une synthèse de ce qui a été publié, le site spécialisé montre qu’il y a des effets positifs relevés. « Les résultats de cette méta-analyse montrent que la pédagogie Montessori a des effets positifs et significatifs sur les compétences sociales et sur les résultats scolaires. Autrement dit, comparativement à d’autres formes de pédagogies, elle permettrait un meilleur développement de la compréhension des situations sociales, de la capacité à résoudre des problèmes sociaux ou encore de la capacité à se mettre à la place de l’autre… Différentes caractéristiques de la pédagogie Montessori favoriseraient ce développement des compétences sociales, comme la valorisation de la coopération plutôt que la compétition ou encore l’encouragement au respect mutuel et au partage. Par ailleurs, cette pédagogie contribue également et fortement à ce que les élèves obtiennent de meilleurs résultats scolaires en mathématiques, lecture, écriture, etc. Cet apport serait lié au matériel multisensoriel et autocorrectif présent dans la classe, mais également à l’absence de punitions et récompenses, encourageant la motivation intrinsèque de l’enfant », explique le site.
Avant de plaider pour des études plus poussées qui permettraient d’éviter les biais que représente les niveaux sociaux économiques des familles et comparer avec d’autres engagements éducatifs non neutres : « Les travaux futurs gagneraient à contrôler davantage de variables comme le statut socio-économique des familles, ou encore le degré d’implémentation de la pédagogie Montessori. En effet, comme l’ont montré différents travaux, il semblerait qu’une approche holistique de cette méthode soit plus efficace que son utilisation partielle. »
A l’occasion de la publication d’une méta analyse dans la revue Contemporary Educational Psychology, c’est-à-dire une synthèse de ce qui a été publié, le site spécialisé montre qu’il y a des effets positifs relevés. « Les résultats de cette méta-analyse montrent que la pédagogie Montessori a des effets positifs et significatifs sur les compétences sociales et sur les résultats scolaires. Autrement dit, comparativement à d’autres formes de pédagogies, elle permettrait un meilleur développement de la compréhension des situations sociales, de la capacité à résoudre des problèmes sociaux ou encore de la capacité à se mettre à la place de l’autre… Différentes caractéristiques de la pédagogie Montessori favoriseraient ce développement des compétences sociales, comme la valorisation de la coopération plutôt que la compétition ou encore l’encouragement au respect mutuel et au partage. Par ailleurs, cette pédagogie contribue également et fortement à ce que les élèves obtiennent de meilleurs résultats scolaires en mathématiques, lecture, écriture, etc. Cet apport serait lié au matériel multisensoriel et autocorrectif présent dans la classe, mais également à l’absence de punitions et récompenses, encourageant la motivation intrinsèque de l’enfant », explique le site.
Avant de plaider pour des études plus poussées qui permettraient d’éviter les biais que représente les niveaux sociaux économiques des familles et comparer avec d’autres engagements éducatifs non neutres : « Les travaux futurs gagneraient à contrôler davantage de variables comme le statut socio-économique des familles, ou encore le degré d’implémentation de la pédagogie Montessori. En effet, comme l’ont montré différents travaux, il semblerait qu’une approche holistique de cette méthode soit plus efficace que son utilisation partielle. »