C'est une annonce qui va faire du bruit dans le milieu entrepreneurial, au lendemain du grand confinement et alors que les sujets de conversations des dirigeants tournent plus autour des modalités de pérennisation du chômage partiel et de maintien de l'emploi. Le Groupe lyonnais LDLC, spécialiste de la vente en ligne de produits high tech, vient d'annoncer via un message interne sur le réseau de l'entreprise, le passage dès 2021 à la semaine de quatre jours, et ce pour l'ensemble de ses 900 salariés. Cela devrait se faire sans pour autant geler les augmentations de salaires prévues.
Tablant sur une semaine de 32 heures, à raison de 8 heures de travail par jour maximum, Laurent de la Clergerie s'est en fait inspiré d'un article lu l'an passé sur une expérimentation menée avec succès au Japon par Microsoft. Depuis 2019, le géant de Seattle a en effet constaté qu'avec le passage à la semaine de quatre jours, les salariés se sont révélés 40% plus productifs, l'entreprise ayant par ailleurs réalisé des économies d'électricité comme de papier.
Pour autant, l'entrepreneur précise ne pas avoir pris cette décision suite à l'épidémie de Covid-19, mais y avoir mûrement réfléchi, et pris sa décision depuis déjà six mois. En revanche, l'épidémie aura permis à l'entreprise de bénéficier d'une hausse bienvenue de ses ventes en ligne de produits électroniques.