Plus d’un demi-million de personnes sont touchées chaque année par le cancer du col de l’utérus. C’est le quatrième cancer le plus répandu. Comme pour le cancer du sein, le dépistage est clé pour lutter efficacement contre ce fléau. « Dans les pays riches, les progrès du dépistage et des campagnes de vaccination contre les papillomavirus (liés à ces cancers) ont réduit la mortalité, mais ces avancées bénéficient moins aux pays pauvres, qui concentraient 90% des décès en 2012, selon l'OMS » rapporte l’Agence France presse (AFP).
L’agence de presse rapporte ainsi qu’une piste très prometteuse émerge avec le développement d’une application de l’intelligence artificielle. La dépêche reprise par plusieurs médias donne la parole à Mark Schiffman, un éminent spécialiste du cancer à l’Institut national de Washington aux Etats-Unis. « Nous essayons de trouver des méthodes extrêmement abordables et faciles, mais très précises, afin d'attaquer le cancer par le vaccin ou par des techniques simples, par un smartphone par exemple » a-t-il expliqué à l’AFP.
Et parmi les solutions très encourageants, le spécialiste a développé avec son équipe un algorithme en s’appuyant sur des dizaines de milliers d’image de col de l’utérus qui datent des années 1990 au Costa Rica. « Au total, 9.400 femmes ont participé et ont été suivies pendant plusieurs années, pendant 18 ans pour certaines - ce qui a permis de relier chaque cancer apparu parmi elles à l'image du col avant l'apparition de la maladie, raconte l’AFP. Une fois entraîné sur cette base d'images, l'algorithme a détecté visuellement des cellules précancéreuses dans 91% des cas, selon l'étude publiée jeudi dans la revue du National Cancer Institute.A comparer à un taux de 69% pour un expert humain, et 71% pour des examens conventionnels, comme le frottis cervical. » De quoi laisser espérer une application pratique très efficace dans les prochaines années.
L’agence de presse rapporte ainsi qu’une piste très prometteuse émerge avec le développement d’une application de l’intelligence artificielle. La dépêche reprise par plusieurs médias donne la parole à Mark Schiffman, un éminent spécialiste du cancer à l’Institut national de Washington aux Etats-Unis. « Nous essayons de trouver des méthodes extrêmement abordables et faciles, mais très précises, afin d'attaquer le cancer par le vaccin ou par des techniques simples, par un smartphone par exemple » a-t-il expliqué à l’AFP.
Et parmi les solutions très encourageants, le spécialiste a développé avec son équipe un algorithme en s’appuyant sur des dizaines de milliers d’image de col de l’utérus qui datent des années 1990 au Costa Rica. « Au total, 9.400 femmes ont participé et ont été suivies pendant plusieurs années, pendant 18 ans pour certaines - ce qui a permis de relier chaque cancer apparu parmi elles à l'image du col avant l'apparition de la maladie, raconte l’AFP. Une fois entraîné sur cette base d'images, l'algorithme a détecté visuellement des cellules précancéreuses dans 91% des cas, selon l'étude publiée jeudi dans la revue du National Cancer Institute.A comparer à un taux de 69% pour un expert humain, et 71% pour des examens conventionnels, comme le frottis cervical. » De quoi laisser espérer une application pratique très efficace dans les prochaines années.