On n’est pas à un paradoxe près. Alors que la technologie s’invite de plus en plus dans les voitures et que ces dernières vont devenir de plus en plus autonomes, les constructeurs imaginent des astuces pour retrouver le plaisir de conduire. Bientôt, votre voiture sera électrique et affranchie, en gros, elle pourra se passer de vous derrière le volant. Mais cette réalité que l’on touche du doigt, pourrait en frustrer plus d’un.
Du coup, les ingénieurs de l’industrie automobile redoublent d’imagination pour recréer ce qui va disparaître : faux pot d’échappement bien en vue, quand les vrais sont planqués, fond sonore rappelant le vrombissement d’un moteur mais uniquement diffusé dans l’habitacle chez Renault pour son futur Espace, « canules d’échappement factices chez Mercedes comme chez DS »... Chez Peugeot, volants sous dimensionnés et ergonomiques pour faire illusion et donner au conducteur l’impression d’avoir « une conduite sportive et plus réactive », rapporte M Le Magazine du Monde.
Ces exemples sont significatifs. Ils incarnent une nouvelle inclinaison, celle des artifices, des leurres, des éléments factices dans les véhicules. Car les progrès technologiques, en matière d’automobile s’accompagnent d’un paradoxe : devant la technologie et l’électronique de plus en plus présentes, certaines fonctionnalités disparaissent. Et avec, si on a bien compris, les sensations, voire les émotions aussi. Ce qui, on en convient, peut engendrer de la frustration. Résultat, comme le dit M, il s’agit de « réenchanter l’automobile », à coups de vroum vroum et de vrais faux détails comme les fausses calandres.
Chez les constructeurs, il semblerait que cette ligne soit parfaitement comprise, et suivie. Ainsi, Gilles Vidal, directeur du design chez Peugeot a répondu à M : « les artefacts produisent un effet sur l’imaginaire, c’est pour cela qu’ils sont tellement importants (…) ils contribuent à enrichir le vécu à bord d’une voiture. » C’est bien de cela dont il s’agit, le vécu. Et quand on ne le vit plus, on le reproduit. Comme le dit Renault, « vivez plus fort. »
Du coup, les ingénieurs de l’industrie automobile redoublent d’imagination pour recréer ce qui va disparaître : faux pot d’échappement bien en vue, quand les vrais sont planqués, fond sonore rappelant le vrombissement d’un moteur mais uniquement diffusé dans l’habitacle chez Renault pour son futur Espace, « canules d’échappement factices chez Mercedes comme chez DS »... Chez Peugeot, volants sous dimensionnés et ergonomiques pour faire illusion et donner au conducteur l’impression d’avoir « une conduite sportive et plus réactive », rapporte M Le Magazine du Monde.
Ces exemples sont significatifs. Ils incarnent une nouvelle inclinaison, celle des artifices, des leurres, des éléments factices dans les véhicules. Car les progrès technologiques, en matière d’automobile s’accompagnent d’un paradoxe : devant la technologie et l’électronique de plus en plus présentes, certaines fonctionnalités disparaissent. Et avec, si on a bien compris, les sensations, voire les émotions aussi. Ce qui, on en convient, peut engendrer de la frustration. Résultat, comme le dit M, il s’agit de « réenchanter l’automobile », à coups de vroum vroum et de vrais faux détails comme les fausses calandres.
Chez les constructeurs, il semblerait que cette ligne soit parfaitement comprise, et suivie. Ainsi, Gilles Vidal, directeur du design chez Peugeot a répondu à M : « les artefacts produisent un effet sur l’imaginaire, c’est pour cela qu’ils sont tellement importants (…) ils contribuent à enrichir le vécu à bord d’une voiture. » C’est bien de cela dont il s’agit, le vécu. Et quand on ne le vit plus, on le reproduit. Comme le dit Renault, « vivez plus fort. »