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La défense de Pékin a mis la puce à l’oreille des médiateurs. Ajoutant à cela une certaine coordination des contenus et la petite nébuleuse était découverte. « Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a annoncé mercredi avoir démantelé un important réseau de désinformation basé en Chine qui diffusait des contenus sur des questions politiques sensibles en Europe et aux États-Unis. Meta a déclaré avoir supprimé plus de 100 pages Facebook, profils et comptes Instagram liés à ce réseau de désinformation, également présent sur d'autres plateformes comme YouTube, Telegram et Twitter, les accusant de violer ses politiques », rapporte Le Figaro.
Alors qu’un autre réseau de ce type a été démantelé, toujours en Chine, le piquant de l’histoire est de voir des outils de propagandes utiliser des réseaux sociaux qui sont interdits en Chine. « Twitter et Facebook sont officiellement bloqués en Chine continentale, les utilisateurs doivent recourir à des VPN interdits pour utiliser leurs sites web et applications. La Russie est depuis longtemps accusée d'exploiter des «fermes à trolls» pour tenter d'influencer l'opinion publique en Occident, la Chine n'étant pas considérée comme très avancée dans ce domaine. Mais Meta a déclaré que les derniers réseaux découverts sur ses plateformes indiquaient que les opérations basées en Chine devenaient de plus en plus sophistiquées. Le mois dernier, les autorités américaines ont également déclaré avoir inculpé un groupe d'agents du ministère chinois de la Sécurité publique, affirmant qu'ils avaient exploité un réseau de comptes de médias sociaux diffusant des messages favorables à Pékin », continue l’article du Figaro précedemment cité.
Il n’est pas évident d’évaluer l’impact et l’influence de ces pages ou comptes à vocation d’influence culturelle. Ce qui est certain en revanche, c’est que ces opérations d’influence confirment les obsessions ou priorités des États ainsi que les points sur lesquels le soutien de l’opinion publique leur apparait nécessaire. Montre-moi ta propagande, je te dirais qui tu es.
Alors qu’un autre réseau de ce type a été démantelé, toujours en Chine, le piquant de l’histoire est de voir des outils de propagandes utiliser des réseaux sociaux qui sont interdits en Chine. « Twitter et Facebook sont officiellement bloqués en Chine continentale, les utilisateurs doivent recourir à des VPN interdits pour utiliser leurs sites web et applications. La Russie est depuis longtemps accusée d'exploiter des «fermes à trolls» pour tenter d'influencer l'opinion publique en Occident, la Chine n'étant pas considérée comme très avancée dans ce domaine. Mais Meta a déclaré que les derniers réseaux découverts sur ses plateformes indiquaient que les opérations basées en Chine devenaient de plus en plus sophistiquées. Le mois dernier, les autorités américaines ont également déclaré avoir inculpé un groupe d'agents du ministère chinois de la Sécurité publique, affirmant qu'ils avaient exploité un réseau de comptes de médias sociaux diffusant des messages favorables à Pékin », continue l’article du Figaro précedemment cité.
Il n’est pas évident d’évaluer l’impact et l’influence de ces pages ou comptes à vocation d’influence culturelle. Ce qui est certain en revanche, c’est que ces opérations d’influence confirment les obsessions ou priorités des États ainsi que les points sur lesquels le soutien de l’opinion publique leur apparait nécessaire. Montre-moi ta propagande, je te dirais qui tu es.