Deuxième année consécutive sans boîte de nuit pour le 31 décembre
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En 2020, le couperet tombait face à la troisième vague de Covid-19 et alors que le vaccin commençait tout juste à être distribué en France : les boîtes de nuit allaient être fermées pour éviter la propagation du virus. Si, depuis, elles ont rouvert… le répit n’aura été que de courte durée : le 7 décembre 2021, le gouvernement a décidé, par décret, de fermer les boîtes de nuit et d’interdire les activités de danse dans les bars et restaurants, pour faire face à la 5e vague.
Les professionnels du monde de la nuit n’ont bien évidemment pas vu l’annonce d’un bon œil, surtout que la fermeture, qui a commencé le 10 décembre 2021, dure jusqu’au 6 janvier 2022. Pas d’ouverture pour le 31 décembre 2021, donc, et une des plus grosses soirées de l’année qui a été annulée. Le Syndicat national des discothèques et lieux de loisir (SNDLL) a néanmoins tenté de faire recours auprès du Conseil d’État.
Les professionnels du monde de la nuit n’ont bien évidemment pas vu l’annonce d’un bon œil, surtout que la fermeture, qui a commencé le 10 décembre 2021, dure jusqu’au 6 janvier 2022. Pas d’ouverture pour le 31 décembre 2021, donc, et une des plus grosses soirées de l’année qui a été annulée. Le Syndicat national des discothèques et lieux de loisir (SNDLL) a néanmoins tenté de faire recours auprès du Conseil d’État.
Le recours rejeté, les discothèques resteront fermées
Attendu, le verdict du Conseil d’État est tombé mercredi 22 décembre 2021 : le recours est rejeté. La « nette dégradation » de la situation sanitaire en France, le pays ayant enregistré le 21 décembre 2021 le plus haut nombre de nouveaux cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie (près de 73.000), et les « risques de contamination inhérents » aux activités des boîtes de nuit justifie, aux yeux du Conseil d’État, le décret.
Même les propositions des professionnels pour tenter de faire annuler le décret n’ont pas suffit. Pour le Conseil d’État, elles ne sont « pas de nature à limiter le risque de contamination attaché à l’activité de danse elle-même ». Les discothèques ne rouvriront donc pas avant le 6 janvier 2022, si le gouvernement ne prolonge pas la fermeture d’ici-là.
Même les propositions des professionnels pour tenter de faire annuler le décret n’ont pas suffit. Pour le Conseil d’État, elles ne sont « pas de nature à limiter le risque de contamination attaché à l’activité de danse elle-même ». Les discothèques ne rouvriront donc pas avant le 6 janvier 2022, si le gouvernement ne prolonge pas la fermeture d’ici-là.