Il y a plusieurs conclusions à tirer du film documentaire « Find my phone ». C’est l’histoire d’un adolescent hollandais qui se fait voler son téléphone. Désemparé par le peu de solution dont il dispose pour le retrouver, il décide d’agir. Il achète un nouveau smartphone, installe un logiciel de contrôle à distance indétectable et se débrouille, non sans difficulté, pour se le faire voler et suivre à la trace le voleur. Le tout intelligemment mis en scène pour nous raconter cette histoire, certes banale, mais jamais racontée de cette façon.
Il y a plusieurs clés de lecture de ce film. D’abord l’on comprend très vite que le vol de téléphone se banalise dans la mesure où il existe un vrai marché parallèle et où la police est largement dépassée par le phénomène. On met aussi un visage, une voix, des habitudes sur un voleur qui est un pauvre type plus qu’un bandit des grands chemins.
Mais c’est surtout sur l’aspect technologique que les images sont marquantes. En omettant que la victime du vol devient le prédateur, aspect un peu jouissif, on voit surtout qu’avec un logiciel disponible pour un adolescent un téléphone peut se transformer en outil d’espionnage. Caméra mise en route sur commande, enregistrement, photos, localisation, tout y passe. En quelques semaines on connait toutes les habitudes du voleur, son visage, ses fréquentations, son niveau de vie. Comme dans un film d’espionnage on entend les conversations d’un rendez-vous qui a été pris par texto. Prévenu de l’heure de la rencontre le réalisateur du film lance l’enregistrement au bon moment, nous permettant ainsi de tout entendre. Une plongée dans le monde des objets connectés et portables qui fait un peu froid dans le dos.
Voir ici le film en intégralité
Il y a plusieurs clés de lecture de ce film. D’abord l’on comprend très vite que le vol de téléphone se banalise dans la mesure où il existe un vrai marché parallèle et où la police est largement dépassée par le phénomène. On met aussi un visage, une voix, des habitudes sur un voleur qui est un pauvre type plus qu’un bandit des grands chemins.
Mais c’est surtout sur l’aspect technologique que les images sont marquantes. En omettant que la victime du vol devient le prédateur, aspect un peu jouissif, on voit surtout qu’avec un logiciel disponible pour un adolescent un téléphone peut se transformer en outil d’espionnage. Caméra mise en route sur commande, enregistrement, photos, localisation, tout y passe. En quelques semaines on connait toutes les habitudes du voleur, son visage, ses fréquentations, son niveau de vie. Comme dans un film d’espionnage on entend les conversations d’un rendez-vous qui a été pris par texto. Prévenu de l’heure de la rencontre le réalisateur du film lance l’enregistrement au bon moment, nous permettant ainsi de tout entendre. Une plongée dans le monde des objets connectés et portables qui fait un peu froid dans le dos.
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